En live : cap femina aventure 2011

J10- Remise des prix à Ouarzazate

Une remise des prix à la hauteur de cette 1ère édition !

Samedi matin, les Cap’Fées ont pu profiter d’un réveil un peu plus tardif avant d’entamer cette dernière journée officielle sous les couleurs du Raid. Et même en ce dernier jour, nos Cap’Fées ont le droit à une « rencontre » : cette fois, les filles sont attendues au cœur de Ouarzazate dans un centre de femmes à but de réinsertion professionnelle. C’est à l’association Cœur de Gazelles que l’on doit la construction de ce centre où les femmes se rassemblent pour élaborer les pâtisseries Marocaines les plus fines… mais pas les moins sucrées.

Quelques pâtisseries plus tard, c’est en convoi et au rythme des klaxons que les participantes défilent dans la ville de Ouarzazate : le triomphe des Cap’Fées est bien en marche. Arrivées face au Musée du Cinéma de Ouarzazate où se déroule la remise des prix, c’est au tour des organisateurs d’applaudir les Cap’Fées triomphantes !
Et c’est sous un tonnerre d’applaudissements que les équipages 102 : Delphine et Vriginie, 163 : Chris et Dorianne et 103 : Ludivine et Aline, gagnants de la 1ère édition grimpent sur le podium, et comme le veut la tradition, les organisateurs ouvrent le champagne… sous pression !

Des gagnantes qui tiennent d’abord à rappeler que cette victoire, c’est celle de toutes les participantes, qui s’étaient données comme devise dans les mois qui ont précédé le Raid, « Toutes au départ » ! C’est donc aussi toutes à l’arrivée qu’elles se sont regroupées pour chanter ensemble une réinterprétation « d’un jour j’irais à New York avec toi » ! Un grand moment pour tout le monde !
S’en suit la remise des prix officielle au sein du Musée : chaque équipage a le droit à son tonnerre d’applaudissements ! Les gagnantes repartent, en plus de Smartbox, de produits Eden Nature cosmétiques et de parfums, avec des Trophées offerts par Com’Ethique. Ces Trophées sont faits à la main par des artisans bronziers de Côte d’Ivoire ; la vente de ces Trophées permettant également de soutenir la Fondation GA Hommes de demain.

Pour clôturer cette remise des prix, quoi de mieux que la projection des vidéos réalisées pendant l’événement : les Cap’Fées se découvrent en images, au volant de leur 4×4 ou pendant les actions solidaires. Beaucoup d’émotions donc, et comme les émotions donnent de l’appétit, c’est autour d’un repas de fête que se retrouvent participantes et organisateurs pour un dernier moment tous ensemble.
Des moments forts, de partage, d’échange, une communauté est née, c’est la communauté des Cap’Fées !

Vous pouvez retrouver les images en suivant le lien:
http://www.capfeminaaventure.com/fr/le-raid-en-direct/en-images/

Nous sommes fiers de cette première édition du Cap Fémina Aventure et toutes les Cap’Fées sont heureuses l’avoir vécue.

Nous espérons que vous avez pris autant de plaisir que nous à suivre leurs aventures.


Jours 8 et 9 – Etapes 5 et 6, marathon

Quelques gros orages ces derniers jours ont rempli les oueds et détrempé certaines zones qui ont pris l’allure de bourbiers.
Les capfées ont pas mal galéré mais avec joie et bonne humeur.
Ludovic, le directeur sportif a dû aménager le parcours en tenant compte des éléments naturels.
Le tracé du jour a été raccourci et un regroupement des équipages a été organisé un peu en amont du point prévu.
Tous les équipages sont là ce soir.
Le temps est revenu au beau et les étoiles scintillent dans un ciel lavé à grandes eaux.
L’étape s’est bien déroulée malgré ces péripéties.
Les équipages se sont glissées dans des vallées ou les pistes sableuses couraient au cœur de paysages somptueux.
Les reliefs s’étalaient dans une palette multicolore propice à la rêverie.

Joie et fête sur ce bivouac improvisé au milieu d’une zone de dunes.
Beaucoup de rires, quelques bouteilles pour rajouter un peu de pétillant.
Les équipages dorment ce soir au bord d’un gros oued qui déjà – lors des reconnaissances – avait donné du fil a retordre a l’organisation.
La nuit permettra un repos mérité pour les participantes et probablement une baisse importante du niveau d’eau. Et tout le monde espère que demain, l’oued ne sera plus qu’un filet que toutes les Capfées pourront traverser sans souci.

Et l’étape reprendra aux confins du désert marocain avec pour toile de fond les sables rouges des grands déserts algériens que le vent joueur a saupoudré sur des collines de pierres noires. La lumière du matin devrait donner à ces paysages une tonalité particulière et laisser dans les esprits un souvenir unique et « merveilleux !
Arrivée des équipages à Ouarzazate prévue vers 15 ou 16h.

Ce soir pas de classements puisque l’étape est dite « marathon » – c’est à dire une seule étape s’étalant sur 2 jours.

Vous retrouverez nos videos et photos vendredi soir à l’arrivée sur Ouarzazate.


J7 – étape 4

Dunes de Merzouga et actions solidaires

Quel réveil plus agréable que celui d’ouvrir les yeux face aux dunes ? C’est ce qu’ont vécu ce matin les Cap’Fées, qui s’apprêtent en cette journée à affronter les plus hautes dunes du Maroc. Mélange d’appréhension et d’excitation dans l’air ce matin au petit-déjeuner.

Les équipages 163 : Chris Ivars et Dorianne Schillaci et 123 : Isabelle Gagné et Cynthia Lacharité sont les premiers à franchir les dunes : ici, il faut ruser d’habilité de conduite pour emmener le véhicule sur les points les plus hauts. Découvrir la conduite dans le sable, c’est jouer avec la crête des dunes, les franchir, pour épouser au rythme seul du ronronnement du moteur les formes les plus subtiles de cet ensemble de sable orangé.
Bien sûr, il n’est pas rare de s’ensabler : pelles et plaques sont de sortie, les équipages s’entraident et prouvent encore une fois que la solidarité est de mise. Au CP3, les équipages 116, 140, 115 et 120, ont choisi de s’unir pour surmonter les obstacles sur le parcours.

Qui aurait cru que la journée dans le sable se terminerait dans… l’eau ? A la sortie des dunes, le parcours s’enfonce dans un oued gorgé d’eau. Rien de mieux pour finir avec un lot d’adrénaline avant de rejoindre par la piste l’association des femmes du village de Merzouga. Le projet, mis en place par Cœur de Gazelles, consiste à soutenir les femmes de l’atelier de tissage en leur apportant la matière première nécessaire à la confection des pièces de tissus qu’elles revendent pour générer un revenu.

Mais l’idée de l’association va plus loin : ce programme de réinsertion professionnelle permet également aux enfants d’être scolarisés. Des enfants qui attendaient impatiemment la venue des Cap’Fées en les accueillant au rythme des djembés.
C’est Aïka, une femme Espagnole qui a fondé l’association, qui nous fait visiter les lieux : atelier de broderie, tissage, cours pour les enfants, etc… le centre accueille une trentaine de femmes du village. Encore une fois sur le Cap Fémina Aventure, la mobilisation a été sans précédent : jeux pour les enfants, comme les immenses cartons remplis collectés par le team 140 : Christine Brunel et Corinne Jouve, matériel de tissage pour les femmes, comme fil, aiguilles mais aussi machines à coudre acheminées, entres-autres, par l’équipage 163 : Chris Ivars et Dorianne Schillaci. C’est un élan de générosité qui va permettre à l’association de se développer et d’accueillir plus de femmes. Pour aller plus loin, Cœur de Gazelles prendra également en charge pour un an l’achat des matières premières.

Et pour que nos participantes émues repartent avec un souvenir cet instant de partage et de générosité, les femmes de l’atelier leur ont confectionné un cheich aux couleurs du Cap Femina.
Moments d’échanges avec les femmes de l’atelier, regards émerveillés des enfants, la 2nd action de partage et de solidarité de cette 1ière édition aura elle aussi suscité beaucoup d’émotions.

Il faut pourtant reprendre la route direction… l’auberge et non le bivouac comme il l’était prévu : pour cause, un violent orage qui en quelques minutes aura arrosé le désert. Pour que tout le monde puisse dormir au sec, c’est donc dans une auberge que nos Cap’Fées passeront la nuit. Là aussi, une surprise les attend : cette fois, l’organisation a mis en place une « Rencontre » avec 3 femmes qui vont expliquer en pratique à nos participantes cet art ancestral et traditionnel qu’est le tatouage au henné.

La soirée se poursuit au rythme de la musique « live » d’un orchestre oriental ! Demain, l’aventure continue, avec la 1ère étape de l’épreuve Marathon ! Il n’y aura donc pas de journal d’étape demain matin, prochain résumé demain dans la soirée.

Au classement :

Au classement d’étape, c’est le team 104 qui remporte cette journée à travers les dunes. Le 129 remporte la seconde place, suivi par l’équipage 138.

Au général, l’équipage 103 devient 1ère au classement.


Jour 6 – étape 3

En face à face avec les plus majestueuses dunes du Maroc !

Qui aurait cru encore hier qu’il était possible de patauger dans la boue en plein milieu du désert Marocain ? Nos Cap’Fées peuvent en tous cas en témoigner : l’orage de cette nuit aura laissé des traces : le sol aride et sec s’est transformé l’espace d’un instant en une boue lourde et dense qui s’agrippe aux pneus des 4×4. Quelques habiles coups de volant et accélérations bien dosées permettent aux participantes de retrouver un sol plus dur, tapissé de reg à la texture sombre et mâte. Dans cette atmosphère quasi-lunaire, seuls quelques acacias résistent à ces conditions extrêmes. Des conditions qui d’ailleurs, si elles sont moins extrêmes avec des températures agréables, rendent la progression des concurrentes plus difficiles : avec une visibilité réduite, les formes rocheuses formées par le souffle de la terre sont plus difficiles à cerner.

Sans compter le fait que nos Cap’Fées se sont aguerries au volant de leur 4×4 : visibilité réduite ou non, toutes trouveront la forteresse naturelle, dénommée M’Douara, dans laquelle on pénètre comme dans un sanctuaire. Une forteresse ou un cirque rocheux qui surprend le team 126, qui « ne s’attendait pas du tout à découvrir un tel lieu au beau milieu de nulle part ».
Au milieu de nulle part, c’est ce qu’on peut retenir de cette étape. Au bord de la piste qui permet d’accéder une passe rocheuse, unique sortie du plateau, le 103 en témoigne : « On se sent vraiment tout petit dans cette immensité ».
Une immensité qui n’en dilue pas moins la solidarité toujours de mise parmi les équipages qui, pour preuve, s’arrêtent pour venir en aide au team 118, leur pneu arrière gauche n’ayant pu résister à une pierre affûtée qui rappelle qu’ici, la nature souveraine.

Une nature tout-de-même bien faite : si le ciel de la matinée a été couvert, le soleil refait surface dans l’après-midi. Et ça tombe bien : l’étape terminée, nos Cap’Fées découvrent leur lieu de villégiature pour la nuit : une auberge plantée aux pieds… des dunes. Les dunes, mais pas n’importe lesquelles : l’Erg Chebbi, communément appelé les dunes de Merzouga, culmine majestueusement à 150 mètres du sol. Un ensemble à la texture parfaite, aux formes pures et sensuelles qui s’évanouissent vers le ciel. Un spectacle de la nature qui ne laisse aucun spectateur indifférent. Simplement éblouies par la magie du lieu, les Cap’Fées se laissent aller à des moments de simplicité et d’échange, comme si elles se connaissaient depuis des années.

Et comme pour fêter dignement cet état de grâce, l’organisation a préparé une nouvelle surprise : le pop au sabrage du champagne et les éclats de rires viennent perturber quelques instants ce silence mystique. Juste le temps d’en profiter et de partager avec l’organisation ces précieux moments, et la nature, qui ne l’entend pas de cette oreille, reprend ces droits, en déclenchant, en une poignée de secondes, une tempête de sable. C’est dans l’atmosphère protectrice de l’auberge que tout le monde vient se réfugier.

Une tempête de sable qui n’empêchera pas les Cap’Fées de partager des instants délicieux : autour d’un couscous royale et de tagines aux saveurs épicées, ce sont les Canadiennes qui mènent le bal au rythme des champs québécois, jusqu’à ce que les tamtams africains prennent le relais. Il faudra pourtant rejoindre les chambres aux murs en terre battue et au plafond de bambou : demain, les Cap’Fées s’en iront à la conquête des dunes de l’Erg Chebbi !

Au classement :
L’étape du jour aura bousculé le peloton de tête : la 104 remporte la 1ère place suivi de près par la 102 et 116. Au général, c’est le 163 qui prend la tête !


J 5 – Etape 2

A travers le désert Marocain !

Celles qui avaient soif de désert ne vont pas être déçues. Imaginez un espace plane et vide, aux contours infinis, au silence parfait et apaisant : c’est le terrain de jeu de nos Cap’Fées au départ de la seconde étape sportive… Pour s’y rendre, la route qui quitte Midelt, qui grouille de monde aux heures les moins chaudes de la journée, s’élance droit vers l’horizon.

Après l’univers végétal de l’étape d’hier, c’est cette fois un univers minéral que découvrent les participantes. En longeant le capricieux Oued Ziz, timide à cette période de l’année mais que le moindre orage peut transformer en une force capable d’en redessiner ses contours, la route devient montagneuse et grimpe le long des falaises vertigineuses. Pour Nadine de l’équipage 115 (Secan), cette route lui a permis de dépasser ses appréhensions de la conduite sur route de montagne : « c’est que du bonheur, on savoure cette expérience »

Plus loin, l’immense réserve d’eau que l’on doit au barrage d’Errachidia offre un contraste surprenant avec l’environnement aride qui l’entoure. Errachidia, ville plantée au milieu du désert, aux immenses Kazbahs. Ici aussi, il y a du monde à chaque coin de rue ! Une vision qui apparaît comme un mirage éphémère puisqu’aussitôt la ville quittée, le désert reprend ses droits et le parcours se lance sur les pistes qui s’évanouissent à dans un horizon vide à 360 degrés. Un environnement dont l’immensité rend l’étape du jour bien plus difficile que celle d’hier, comme nous raconte Virginie et Delphine du team 102 (Aérovision)
« Quand on a des doutes sur notre direction, on revient sur nos pas et on récupère le parcours ». Plus loin, nous retrouvons l’équipage 120, Anick et Emilie, lui aussi concentré dans son road-book : « C’est le fun ! » comme on dit au Québec. C’est aussi le temps des premiers ensablements, pelles et plaques sont de sortie, mais surtout la solidarité est de mise entre les équipages qui s’aident mutuellement.

Au loin, chaque concurrente sera surprise d’apercevoir une forme au caractère de palais royal : il s’agit en fait de la Cité d’Orion, construite par un Allemand dans les années 1980, dont la vision était de représenter, dans cette espace vide de toute construction humaine, un ensemble de tour qui représente la constellation d’Orion. Quelques photos et rires complices entre équipages plus loin, le parcours guide nos cap’Fées vers une autre construction encore plus étrange : l’escalier céleste, que son concepteur aurait sans doute voulu poursuivre jusqu’aux étoiles qui lui auront sans aucun doute donné de son inspiration. Une construction étrange mais qui offre un point de vue sans équivoque sur cette terre désertique et infinie.

Puis le road-book ramène nos Cap’Fées à la civilisation le temps d’une nuit encore. Et il en va justement de civilisation, lorsqu’il s’agit de découvrir la fabrication du traditionnel pain Marocain : c’est la « Rencontre du jour » orchestrée par l’organisation. Une rencontre, ou plutôt des rencontres qui auront suscitées leurs lots d’émotions… et de surprises : d’abord, parce que les Cap’Fées ont rencontré Naïma qui leur a appris à confectionner les fameux pains ronds, invités de tous les repas Marocains. Ensuite, parce qu’il a fallu s’enfoncer dans les petites ruelles d’Erfoud, dite la porte du désert, pour aller cuire le pain dans un four à bois collectif : ici, les femmes du quartier viennent faire cuire la pâte préparée au sein de la famille. Et c’est dans ce même four que nos Cap’Fées voient leurs pains prendre forme, en préservant toutefois les motifs dessinés par les filles.

Enfin, parce que Mohamed Oufkir, organisateur Marocain qui coordonne la logistique du Raid au Maroc, a emmené, sans que personne ne s’y attende, l’ensemble des Cap’Fées à la rencontre de sa femme et de son fils dans le foyer familial, en plein cœur d’Erfoud. Un moment d’émotion sans comparaison, où l’échange s’est instauré naturellement : Mohamed présente sa femme Fatima, raconte leur rencontre dans le village de Merzouga, leur présente son fils qui poursuit ses études et rêve de devenir musicien… un moment rare, précieux, riche, qui, c’est sûr, aura marqué le cœur des Cap’Fées.

Comme prévu, il y a du nouveau dans le classement avec cette étape dont la difficulté a augmenté. C’est l’équipage N° 109 Cathy et Valérie (GP Auto) qui remporte cette étape et qui prend la 1ère place au général.


1ère Spéciale sportive au Cœur du Moyen-Atlas ! (03/10/2011)

Après une nuit bien méritée, le petit dejeuner pris, les Cap’Fées sont réunies pour leur tout premier briefing sportif : c’est également l’occasion idéale pour Dominique Serra de rappeler au nom de son équipe l’engagement de l’organisation Maïenga pris en faveur de l’environnement et des populations Marocaines et d’encourager les participantes à œuvrer communément dans cette démarche.

équipage cap femina

Ludovic, directeur sportif de l’événement, présente en détails le règlement sportif : lecture du road-book, pointage des check points, relevé du kilométrage, appels à l’assistance mécanique, etc… l’occasion également de rappeler, avec les organisateurs présents sur place, la structure déployée pour assurer la sécurité des participantes et le bon déroulement de l’épreuve sportive.

Le briefing terminé, les filles n’ont qu’une envie : prendre la route direction le Moyen-Atlas ! Une route qui file droit à travers d’immenses plateaux bordés toutefois de montagne dont les parois abruptes leur donnent un caractère inaccessible. Ici, nous entrons dans le domaine des hauts plateaux où le vert profond qui tapisse ces grands espaces, contraste avec la luminosité d’un ciel sans impuretés. Seuls quelques bergers peuplent ces terres sauvages qui se donnent un air de highlands. La route s’enfonce vers le sud, escalade la montagne avant de replonger vers des espaces plus vallonnés. En entrant dans Azzrou, les Cap’Fées renouent avec la vie débordante des villes Marocaines, mais pas pour longtemps, quelques photos avec les singes Magots plus tard, la route s’enfonce un peu plus dans la forêt aux Cèdres majestueux.

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Arrivées en départ d’étape au pied de l’impressionnant cèdre Gouraud qui trône depuis plus de 800 ans, l’enthousiasme est à son comble : casques enfilés, mains sur le volant, road-book en place : les filles sont parées au départ : «la pression monte !» nous dit avec le sourire Sophie du 104 (Puig). Le départ est donné par Jean-Marc et Gaston, les pneus goûtent enfin au off-road : le chemin se faufile dans la forêt. Le team 101 : Cathy et Florence (Société Carpentier Christian) fait demi-tour : « On est déjà perdu ! » nous lance Cathy dans un éclat de rire !

cap femina aventure 2011

Et pour cette 1ère étape exclusive, l’organisation a concocté un tracé de 1er choix : traversée de plateaux parsemés de roches volcaniques, torrents et cascades sur fonds de vallées encaissées, villages de bergers, la magie opère ! L’équipage 127 : Annick et Elaine livre ces 1ères impressions en quelques mots : « c’est simplement magnifique » ! Plus loin, le 138 : Véronique et Patricia qui redescend d’un col dont le franchissement aura mis à l’épreuve les notions de pilotages des équipages, voit son 4×4 bloqué par un troupeau de moutons qui a décidé d’aller pâturer de l’autre côté de la piste !

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Le terrain de jeu des Cap’Fées se termine au bord de la route : à l’arrivée, le 114 : Karine et Marie-Astrid (Marelle) nous livre : « le concept est super sympa, on s’est tout de suite prises au jeu ! ». Encore quelques kilomètres et les filles rejoignent leur point de ralliement pour la nuit : à peine remise de leurs émotions, c’est plein d’enthousiasme que nos Cap’Fées se rendent à Midelt pour la « Rencontre du jour » : aujourd’hui, nos participantes rencontrent 4 femmes qui travaillent dans un hammam traditionnel, véritable pilier de la société Marocaine. Une façon de découvrir le vrai Maroc mais aussi de se ressourcer pour la suite des événements.

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Jamais au bout de leur surprise : ce sont des gnaouas, groupe de musique traditionnel, qui accueille au dîner nos Cap’Fées, plus que ravies !

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Qui dit 1ère étape sportive dit également 1er classement ! Avec seulement 0,156 km de pénalité, c’est le 123 qui prend la 1ère place du podium. Non loin derrière, le 163 s’empare de la seconde place avec 0,466 km de pénalité suivi de près par le 102, qui se classe 3ème avec 0,699 point. Un podium avec des différences peu marquées qui s’explique par une 1ère étape conçue pour commencer tout en douceur.

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