Isuzu Dmax Urban Jungle
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Les autres pick up n’ont qu’à bien se tenir, car le Dmax se pose comme un sérieux concurrent face aux Toyota Hilux, Mitsubshi L200, Nissan Navara ou autre Volkswagen Amarok
L’idée de tester un Isuzu Dmax me trottait dans la tête depuis un certain temps, en effet ce pick up a été inscrit dans différentes compétitions et ses résultats ont été très prometteurs. Les préparations que j’ai pu voir m’avaient alléché et je souhaitais partager cet essais du Dmax avec vous.
La vidéo du Dmax Isuzu
Tout d’abord parlons un peu de Isuzu, marque peu et pas assez connue en France il faut le dire, et pour le conducteur lambda Isuzu n’évoque pas grand chose à tort…
Alors Isuzu est une marque Japonaise presque centenaire et c’est même le 1er constructeur mondial de moteur diesel pour véhicules commerciaux, Isuzu est partenaire de General Motors et fournit des moteurs par exemple pour Opel ou Saab. Toyota a signé un accord pour doter ses utilitaires de moteurs Isuzu. Et ses 25 000 employés ont produit près de 22.000.000 de moteurs depuis la création de la marque, pas mal non ?
En France depuis 2002 l’importation est confiée au groupe Midi qui a pu mettre en avant dès sa sortie en mars 2005 le best seller de chez Isuzu : le Dmax qui s’est vendu à 400 000 dans le monde dont environ 9 000 pour le marché français en 5 ans.
Rendez vous pris, je me rends chez Beke Automobile à Thiais près d’Orly qui me confiera les clé d’un superbe Isuzu Dmax Urban Jungle.
Question look cette série spéciale en jette, avec sa carrosserie gris mat, l’adjonction de jantes alu laquées noires (en 18 pouces pour celui emprunté qui sortait du mondial de l’automobile, par contre en 16 pour les version sortie d’usine).
La face avant a été revue et les optiques ainsi que les anti brouillard ont un nouveau design, l’écope pour l’intercooler sur le capot et la ligne de l’engin lui donnent un côté robuste et agressif mais pas trop, il conserve des courbes harmonieuses, d’ailleurs une cliente à qui je demandais comment elle trouvait le pick up, l’a qualifié d’assez « féminin mais avec un je ne sais quoi de musclé ».
Les barres de protection latérales accentuent le côté baroud
L’intérieur comprend des sièges baquets Sparco d’une belle finition cuir rouge et noire, on pourra regretter le tableau de bord un peu rustique mais n’oubliez pas que l’engin est à la base un utilitaire.
On y trouve cependant tout ce dont on a besoin, climatisation, mode de conduite eco, régulateur de vitesse, antibrouillards, Bluetooth, caméra de recul, CD MP3 / connexion IPOD,GPS (malheureusement pas très visible et peu ergonomique, Pionner a de réels proprets à faire dans ce domaine), et un lecteur DVD avec casques pour les enfants derrière.
A mi chemin entre le « gentil » mauvais garçon et le baroudeur, entre le voiture urbaine et l’engin typé utilitaire avec une forte personnalité, vous l’aurez compris le Dmax ne laisse personne indifférent. Ce modèle cible surtout des conductrices ou conducteurs plutôt jeunes qui veulent un véhicule polyvalent, fiable, robuste mais avec une personnalité bien affirmée qui sera aussi à l’aise pour déposer les enfants à l’école que pour transporter les bagages ou des matériaux divers.
Je parlais à l’instant d’une conductrice de « tous les jours » mais l’Isuzu a aussi trouvé de nombreuses fans chez les pilotes. Le groupe Midi France s’est impliqué dans différentes compétitions notamment le Rallye des Gazelles 2010 avec 3 équipages et surtout la participation aux 24 h tt 2010 avec Miss France, Jade Handi, Marion Andrieux et Nathalie Pélerin le tout en partenariat avec le garage CDV 4×4 qui se charge de la préparation.
Bien calé dans le baquet, je démarre, la boite auto se révèle agréable, le diesel 3.0 l 163 CV est coupleux et largement puissant, souple mais qui ne se traine pas pour autant, un premier bon point. C’est en me retrouvant bloqué sur l’A 104 au bout de quelques kilomètres que je me dis et je me redis : » quel bonheur la boite auto…. ».
Après 200 km de route et rendu à la maison j’ai trouvé que question tenue de route et compte tenu de la suspension à lame à l’arrière que j’étais agréablement surpris car je m’attendais à un 4×4 moins confortable, bon cependant ne rêvez pas on est quand même loin d’un Land Cruiser dernière génération par exemple. Le Dmax n’apprécie pas trop les routes en mauvais état ou creux et bosses se succèdent, par contre sur des routes que je connais bien et où les virages s’enchaînent rien à redire en tenue de route, cependant la situation s’améliore en confort si vous mettez du poids à l’arrière, et en y réfléchissant bien, les pneus de cette version en 255 / 55 /18 y sont aussi pour beaucoup. En ville je n’ai pas trouvé sa taille handicapante et la caméra de recul est la pour vous aider quand vous faites un créneau.
En chemin et sur les pistes j’avoue être resté sur des zones faciles car cette version n’est pas montée en pneus mixtes ni en muds mais en routier, donc il me fallait rester prudent et ne pas tenter le diable au vu de la météo exécrable que j’ai eu pendant cet essai, cependant partout où je suis allé en restant raisonnable, l’Isuzu est passé et s’est bien comporté, second bon point. Comme vous avez pu le voir sur la vidéo la boite courte associée au blocage de différentiel est là pour vous tirer d’un mauvais pas.
De bons pneu route en monte d’origine
On peut présager que si on lui mets des chaussettes à crampon, on pourra le conduire sur des zones de franchissement beaucoup ardues, seul bémol comme tous les pick up l’angle de sortie.
J’en viens à regretter un peu d’avoir pu faire cet essai en plein été car j’aurais adoré aller en bonne compagnie avec le Dmax, après quelques kilomètres de road book sur les chemins, au bord d’une rivière avec picnic et canne à pèche dans la benne, voilà ce que ce pick up m’inspire (entre autre)
tarif pour le modèle Isuzu Dmax Urban Jungle : 34.320 € HT 41 050 TTC
Tarif Isuzu Dmax modèle de base à partir de 15 059,23 € HT 18 010,84 € TTC
pas de bonus malus
pas de TVS (taxe sur les véhicules de société)
