Jimny : le 1er 4×4 idéal

Jimny : le 1er 4×4 idéal

En choisissant de rouler en Suzuki Jimny on est bien loin des lieux communs tels que : les 4×4 c’est gros, c’est fait pour les frimeurs et les « bobos » de la capitale. Le Jimny c’est tout l’opposé, au sein de la planète 4×4, rouler en Suzuki c’est déjà marquer sa différence . Le Suzuki est certes une petite voiture mais il est plein de charme et de qualité. Une des plus intéressante c’est son prix qui sait rester abordable et permet aux plus jeunes conducteur de s’offrir un 4×4 sans se ruiner.

Un 4×4 pour les jeunes

« Le Jimny c’est facile à préparer, à entretenir, on peut même tomber une boite tout seul si on veut et en plus c’est pas trop cher » ces paroles résument parfaitement pourquoi Florian a choisi un Suzuki Jimny comme premier 4×4. Par son gabarit et sa construction, il est plus proche d’une voiture « plate » que des classiques Patrol, Defender ou autres Land Cruiser. Comme nous avons pu le constater sur le rassemblement Zuk Days au printemps 2011, les Suzuki font recette parmi la jeune génération de pratiquants de notre loisir préféré dont fait parti Florian.

Du haut des ses 20 ans il n’avait ni les moyens de s’offrir un véhicule neuf ni, non plus, l’envie d’avoir un gros véhicule. Après avoir accompagné son père dans un club 4×4 de la région Rhône-Alpes pendant ses années d’enfance, c’est une fois le permis de conduire en poche qu’il se décide à sauter le pas et à s’offrir son premier 4×4. Dans le cercle de ses connaissance il y avait un possesseur de Jimny qui se séparait du sien pour un prix intéressant car l’engin avait des soucis mécaniques. Florian s’est tout de suite décidé et devient donc l’heureux propriétaire d’un Jimny 1,3 essence de 2003 pour la modique somme de 2500 €.

Un Jimny aux urgences

L’engin qui a 85 000 km au compteur n’est pas au mieux de sa forme. L’arrière commence à être attaqué par la rouille, la carrosserie et les pare-chocs ne sont pas au mieux de leur forme et le moteur est en passe de rendre définitivement l’âme. Direction le garage familial ou patiemment Florian va démonter le cœur du petit Suzuki et lui redonner vie. Il ne lui faudra pas compter ses heures car il y a du travail. Jugez en vous même : tout le haut moteur est en vrac à cause semble t’il d’un entretien un négligeant.

Il lui faudra près d’un an pour redonner au petit 4 cylindres essence toute sa vitalité. Cette phase a été assez longue car Florian a du faire en fonction de son budget, de son temps libre mais à force de patiente et de ténacité il est venu à bout de son ouvrage. Pour une « question de fiabilité » il a choisi des pièces d’origines. C’est ainsi qu‘il a changé l’arbre à cames, les coussinets de vilebrequin et de bielle, qu’il a refait la segmentation avant de poser une nouvelle culasse dont il a soigneusement polie tous les conduits en prévision d’optimiser l’échappement et l’admission. Comme vous le voyez Florian est un perfectionniste et apporte à son petit Suzuki autant de soins que s’il s’agissait d’une voiture haut de gamme.

Vénus beauté

Florian et son amie Marine ont eu le temps de réfléchir au look du Jimny pendant les longues semaines de sa convalescence dans l’atelier. Au départ il avait été prévu de le peindre dans un joli vert vipère acidulé. Mais il s’est trouvé que cette idée avait aussi germé dans la tête de plusieurs de leur proches. Donc pour ne pas faire comme tout le monde, leur choix s’est arrêté sur un bleu turquoise (proche de la couleur d’une Mustang 1967) , couleur peu commune il est vrai dans le monde du tout terrain, maintenant c’est sur on va le voir le Jimny. Mais avant de sortir le pistolet à peinture Florian a déjà enlevé toutes les garnitures en plastiques qui enrobaient le Jimny, il s’est ensuite attaqué aux pare- chocs et au support de roue de secours. Ensuite il a soigneusement bouché tous les orifices des clips. Cette phase achevée il lui a fallu refaire une beauté au coffre qui était un peu attaqué par la rouille. Au passage, comme il souhaitait pouvoir monter des pneus plus gros que ceux d’origine, il s’est fait livré des USA un kit adaptable d‘extensions d’ailes de marque Bushwaker. Il lui faudra pour les installer rogner les aile et jouer de la disqueuse, mais au final le Jimny ainsi équipé en jette.

Pour peaufiner la silhouette et protéger l’engin il a conçu lui même des pare-chocs en tube qui seront peints en noir. A l’avant il a surmonté son A bar de trois feux à LED en provenance de chez Euro 4×4 Parts qui permettent d’éclairer copieusement les pistes lors des sorties nocturnes.

A l’arrière, ce nouveau pare-choc a nécessité de déplacer l’échappement pour une question esthétique, il a donc été recentré et le pot d’origine s’est vu remplacé par un Blast 43 de chez Raceland qui apporte aussi une sonorité sympathique au petit 1,3 l quand il grimpe dans les tours. A l’intérieur et pour le confort il a installé deux sièges baquets et un volant Momo, ce qui au passage a permis de supprimer l’airbag.

La malle arrière équipée avec de l’alu strié reçoit la roue de secours, un cric Hi Lift et la caisse à outil pour dépanner les amis.

Après avoir mis 4 pneus BF Goodrich mud TA KM2 de taille 30/9,5/15 montés sur des jantes US Procomp Crawler, il ne reste plus qu’a poser la touche finale avec le treuil Tmax 9500 d’une capacité de 4,3T. On peut dire maintenant qu’il a une sacrée gueule le Jimny, il est devenue plus viril, plus agressif sans pour autant gâcher sa ligne sympathique, il est passé du statu de gentil petit 4×4 à celui de 4×4 de franchissement. Notre ami Florian a bien fait de consacrer beaucoup d’énergie à son Suzuki, le résultat est bluffant.

On attaque la prépa

Mais que va donner le Jimny dans les zones, que faire pour le rendre efficace ? Voilà une question que son propriétaire s’est posée avant de décider de la préparation qu’il allait lui faire. Florian a fait le choix d’un kit Procomp en +3 » pour plusieurs raisons. D’une part le prix était intéressant et d’autre part son montage ne pose pas de réels problèmes à un mécanicien comme lui.

Ce kit composé de 4 ressorts et 4 amortisseurs nécessite quand même quelques adaptations notamment sur les points d’ancrages à l’avant (la partie arrière est en prévision mais pas encore réalisée à l’heure où ces lignes sont écrites). Une plaque a donc été soudée en dessous de celle d’origine pour pouvoir réaligner le pont et garder un angle de châsse correct qui permet le guidage du véhicule. Les durits de freins aussi ont du être rallongées.

Ensuite Florian s’est attaqué à un des problèmes du Suzuki, sa largeur de voie (largeur entre les roues) assez étroite, ce qui est pénalisant pour la stabilité du véhicule surtout dans les dévers. Il a donc choisi de prendre ses jantes avec un déport de -38 mm et de poser des élargisseurs de voie de 30 mm, voilà un problème de réglé de manière efficace. Dernier point qui a attiré son attention, la boite courte, qui dans les faits, ne l’est pas assez. Pour avoir des vitesse plus courtes que celles d’origine, on peut soit changer les couples coniques, soit changer les pignons dans la boite de transfert, c’est cette dernière solution qui a été choisie grâce à un kit australien Marks Adaptor.

On teste la prépa

C’est sur le terrain que l’on se rend vraiment compte que les heures de travail ont permis d’optimiser réellement le Jimny et que cette belle préparation n’a pas que de la gueule. Le Suzuki est vif et permet par son faible gabarit un positionnement précis dans les zones. Le petit moteur, même s’il manque de couple, n’est pas handicapant et quand on sait être habile comme l’est Florian, le 4×4 se faufile adroitement et déjoue les pièges qui feraient obstacle à sa progression. Son pilote préfère les sorties entre amis sur terrains secs plutôt que les zones boueuses, mais il privilégie les zones de franchissement techniques. Interrogé sur les principales qualités et défauts de son 4×4 il m’a déclaré que « c’est avant tout sa polyvalence qui en fait un engin extraordinaire » et la facilité que l’on a de le modifier, « sur une base de Suzuki on peut envisager des dizaines de prépas différentes », il a par contre regretté l’empattement un peu petit et aussi ses limitations dans les « gros franchissements ».

Marine et Florian ont donc un bel engin qui leur permet d’aller se balader au fil des chemins de leur région, sur des terrains de franchissent ou lors du rassemblement annuel des Suzuki qui aura lieu l’année prochaine les 22/23/24 Juin 2012 sur le terrain des Combes Grondés.

http://www.zuk4x4.com/

11 Commentaires

  1. Jimny : le 1er 4×4 idéal
    Salut.
    C’est le Team 4×4 ardèche afrique basé dans l’Ardèche a tournon 😉
    Tu est du coin?

  2. Jimny : le 1er 4×4 idéal
    très belle prépa, tout dans l’esprit zuk :
    mini budget et maxi débrouille…

    Chapeau bas et bon amusement aux zuk day’s!

    keep on zuk’in!

    Etienne

  3. Jimny : le 1er 4×4 idéal
    lejimny est une valeur sure un veritable passe partout en tt et vehicule parfait sur les routes en cas de neige de plus le modele euro 5 2012 est devenu civiliser airbag airco cd radio abs et une fiabiliter japonaise bravo a suzuki

  4. Jimny : le 1er 4×4 idéal
    je roule beaucoup dans le sable en bordure d’ocean au cours de mes parties de chasse et le sable il faut se le farcir ce n’est que du bonheur. seule reparation en 100000km l’electrovane enclenchement pont avant .qui dit mieux

  5. Jimny : le 1er 4×4 idéal
    Mêm en rallye TT c’est un outil trés fiable et rigolo. Certe, ça manque un peu de chevaux mais la vivacité (pour le moins) du châssis est plutôt sympa.

  6. Jimny : le 1er 4×4 idéal
    bonjour
    je viens d’acheter un magnifique Suzuki jimny cabriolet essence de fin 2007.
    j’ai été le chercher a 500km de cher moi pour le retour, j’ai été étonné du comportement routier, que du plaisir silencieux confortable manque un peu de puissance mais ce n’ai qu’un 1300.
    maintenant j’ai pu qu’a le tester en tt
    super petit 4×4

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