Depuis plus d’1 an que nous avions prévu ce voyage, voici qu’il s’écroule en même temps que les Tours Jumelles !
N’ayant que peu de temps et notre expérience du sable étant » limitée » au quad et à la moto, nous avions projeté de partir avec une organisation. Mais l’actualité nous entraîne dans son tourbillon et nous apprenons, sans trop de surprise, l’annulation de tous les raids sur la Libye en novembre par suite des désistements en masse des potentiels participants.
PROLOGUE
Très déçus et résignés, nous résistons une dizaine de jours avant de refaire un tour d’horizon des différents organisateurs : comble de bonheur, SudExpé maintient son raid Awbari malgré un certain flou dans les inscriptions qui vont et viennent.
Nous sommes 10 inscrits, nous serons 9 partants mais pas forcément les mêmes qu’à l’inscription !
Bref, nous partirons le 10 Novembre, jour de mes 46 bougies ( double électrodes ). Karine, ma belette, sera copilote , la boite sera en sommeil ( c’est la première fois, on culpabilise…),
et le champagne prêt à être sabré sur le bateau…
Nous sommes à J-5, le Disco est presque prêt, l’installation GPL est démontée et j’ai une garantie morale de mon garagiste qui vient de le réviser. C’est qu’il est pas tout neuf le pèpère
avec ses 210 000 bornes au compteur ! Bon, il faut dire que le bloc 3.9 et sa culasse optimisée n’ont que 15000 . Mais il y a tout le reste.
Des sangles anti-débattement ont été réalisées avec des manilles et un reste de sangle d’arrimage ( 400 F le tout ! ), les ressorts arrière OME sont remplacés par des Marathons plus durs et, drôle d’idée, je remplace les amortisseurs OME arrière par des ToughDog tout neufs.
Il ne me reste plus qu’à monter le gros réservoir supp. de 200L à la place de la banquette arrière : Je viens de faire une affaire avec un landmaniac breton qui m’a échangé ce réservoir déclassé FIA avec mousse anti-déflagration contre 1000 F. Les 4 TracEdge BFG, en 235/85/16 ne sont pas trop usés et les 2 roues de secours sont neuves ; avec les chambres et le Hilift, ils peuvent venir les cailloux !
Ceci dit, la bête est déjà un peu bricolée avec une galerie BrownChurch, phares de toit Baja, Schnorkel, pare chocs tubulaires, réhausse +5, blindage, coquille, échappement » allégé » et dans l’aile, arceau 6 pts, baquets, protections latérales carrées (hilift), Terratrip 202, Garmin 162 et surtout le compresseur de la clim détourné en gonfleur…..
L’approche sur Marseille se déroule heureusement sans souci et le samedi 10 novembre à 9H nous faisons connaissance avec nos compagnons de ( futures ) pistes.
Il y a là les 2 HZJ de SudExpé avec Christian, Joèl, Jean-Marc et Angélique, un PinzGauer,
un HDJ100 et un 80, un KZJ 90, un Patrol court, un KZJ 73, un Range 3.5 carbus, un Disco Td5 et nous : l’ambiance sur le » tarmac » est plutôt chaude, les bateaux pour l’Algérie ne partent pas et cela fait 3 jours que des familles attendent pour embarquer !
Enfin à bord. Le champagne est dans le sac à dos. Nous sommes organisateurs de séminaires entreprise et n’aimons pas perdre de temps pour lier connaissance. Nous sentons déjà les senteurs d’Afrique.
Bonjour les senteurs : nous n’apprendrons qu’à notre retour que la tempête que l’on va se ramasser aura fait prêt d’un millier de morts en Algérie. Déjà que je ne suis pas très Kersauson, c’est une trentaine d’heures que je passerai sur ma couchette avec vue sur la.. .
beurk. Les survivants, là-haut, au bar, se demandent si j’ai bien embarqué.
Et le champagne restera au fond du sac. Joyeux anniversaireueu…
1ère ETAPE (Dimanche)
L’arrivée à Tunis se fera avec 5 bonnes heures de retard, le bateau a longé les côtes italiennes pour se protéger de la tempête ( sans ça je serais mort ). Avec la lenteur désorganisée des formalités, nous ne quitterons le port que vers 22H pour notre 1ère étape en hôtel à Gabés.
Chacun, pressé et fatigué, se presse et taille la route à son gré. Restez groupir, recommandait Christian ! Pierre et Isa, qui n’ont pas fait de change sont à sec avec leur Pinz et nous les accompagnons pendant 30 bornes à 60 à l’heure, le temps de trouver la bonne station à carte bleue. Nous repartons derrière eux, toujours à 60…avant de craquer et de mettre les watts en les abandonnant lâchement ( histoire : pour cette première sortie de leur Pinz, ils ne s’étaient pas aperçu que le compteur merdouillait en affichant un bon 100 à l’heure là où ils n’étaient qu’à un petit 70 !!!).
Finalement, c’est vers 2H30 que nous arriverons à l’hôtel. Ambiance Raid avec liaison de nuit sans crouter et lever dans 4H. » Avec SudExpé, t’es un vrai guerrier ! « .
2ème ETAPE (Lundi)
Le départ est tranquille ( se sera le seul ), il ne sert à rien d’arriver trop tôt à Ras Ejdir, la frontière libyenne ( ou lybienne au choix ). 11H suffira, Christian se charge de tout ; le privilège de partir avec une organisation. Nous ferons du change sur la route vers Ben Gardanne. Nos billets de 100 USD sont bien plus appréciés que les coupures de 20 inspectées systématiquement et refusées pour celles comportant une » petite tête « . Motif, il y a trop de contrefaçons . Les banquiers de la route sont plus regardant que les banques françaises !
Nous arrivons donc, pénard, à la frontière à 11H. Petites formalités d’usage et nous repartons à 16H ( !) pour faire une vingtaine de mètres ! AH là là, Christian nous l’avait bien dit : » surtout pas d’alcool » avec un petit sous-titre en filigrane : ils ne fouillent jamais et j’ai les cacahuètes….
Jamais, sauf nous, peut être à cause de l’absence totale d’européen ? Bref, la première voiture ouverte et la première bouteille de Ricard trouvée nous font reculer de 10 mètres sur un parking rien que pour nous. Opération Portes Ouvertes avec policiers en uniformes, policiers en civil, douaniers en uniformes, douaniers en civil et gugusses que tu ne sauras jamais ce qu’ils sont. Nous sommes inquiets car ils nous préviennent : » une seule bouteille et personne ne passe « . C’est la foire aux vins à la frontière et apparaissent whisky, ricard, gnole, cognac, champagne ( toujours pas eu le temps ), bière . Ca dure 1 heure. On va tous mourir en prison ! Mourir de rire oui. Humour à la libyenne, c’était une farce et nous récupérons nos bouteilles qui passeront le poste cachées comme si de rien était. Il y avait l’humour anglais, maintenant il y a le libyen, mais j’aime bien les deux.
Bon, avec tout ce binz, nous cumulons les retards et le wp du 1er bivouac en Libye est à 200 bornes et bien sûr il fait nuit.
Nous roulons à 120, notre policier accompagnateur a décidé de rentrer chez lui au chaud et nous quitte. Nous ne le reverrons plus jamais, ni lui, ni un autre.
Soudain nous voyons les feux stop de Michel et Anne-Marie, environ 1km devant nous, s’allumer et faire un grand zig-zag. Nous ralentissons pour arriver droit sur des grandes langues de sable qui barrent presque toute la route. Je me disais bien aussi que ça ne pouvait pas être les pneus qui flottaient autant : le vent est de plus en plus fort et le sable vole de partout.
Nous ne voyons personne derrière nous et les CB communiquent mal… » Putain, gaffe François, on a décollé et faillit se retourner… » Serge et Eric sont arrivés à plus de 100 sur la première et ont décollé pour atterrir sur la seconde . Le choc a été rude pour le HDJ100 et le passage de roue droit est arraché en plusieurs endroits par le pneu. Le poids et l’empattement de leur vaisseau leur ont certainement évité le tonneau…Tous les » 4 fois 4 » arrivent au bivouac en faisant très attention à tous ces pièges. Il est tard, il fait nuit (encore) et le vent, chargé de sable, est électrique. Ce soir au dîner ce sera thon au sable, vache qui rit au sable avant de se glisser dans le bac à sable qui nous sert de tente. La fatigue aidant, nous rêvons d’erg et de reg et d’oued et…merde, c’est le matin.
3ème ETAPE (mardi)
6H30 réveil, 8H00 départ, ce sera notre Morning Live durant tout le Raid. Aujourd’hui, un peu de route puis on taillera directement par l’Hamada el Homra, le Plateau Rouge, après Derdj par la piste en évitant Ghadames qui accueille une grande fête religieuse. On ne sait jamais. Les wp d’origines sont vite modifiés et les gps bipbipent à tout va.
Christian nous avait prévenu, cette première étape de désert de cailloux est très cassante et plusieurs ont arrété là leur périple…
Nous roulons à 2 dans la ramla, entre Disco, avec Bernard et Denise. N’ayant pas trouvé la piste, nous taillons droit au cap sur le wp du bivouac. De méchantes saignées tailladent le terrain et ça talonne souvent. A ce jeu là, mes amortos » australiens et renforcés » rendent l’âme au bout d’1 heure. Le Land pompe, ça me rappelle le bateau. Le Td5 talonne autant mais les boudins pneumatiques tiennent sans broncher. Nous arriverons ½ avant la nuit ( trop top ) les premiers
( et tient on a niqué les japs ). Le 100 arrive doucement avec le Range. Un mauvais montage des sangles anti-débattement a cisaillé un boulon d’amortisseur avant qui a paumé ses silentblocs et oblige le HDJ à rouler tout doux en attendant la réparation de ce soir. D’autres arrivent de l’Est, de l’Ouest suivant les choix personnels. Plus tard arrive le HDJ80 d’Alain et Monique. Il y a un truc bizarre à l’avant, ça sent le cramé et la roue est inclinée : roulement de roue cassé ; les mécanos bosseront jusqu’à 4H du matin pour faire une réparation de fortune afin de pouvoir regagner la frontière, voir Tunis et la France. Les 2 roulements avaient été changés au garage avant de partir. Ils seront raccompagnés par Joèl et notre guide officiel dès le lendemain matin. Pour eux, le voyage est déjà fini et une grosse mise au point avec leur mécano est à prévoir !
Egoïstement mais ce sera ce soir ou jamais, je sors le champagne et les flûtes ( plastique ) pour porter un toast à mon anniversaire. Ce bivouac sent sacrément le désert !
4ème ETAPE (mercredi)
Serge a remplacé son super amorto à bonbonne séparée et tout et tout contre un de ses OME de secours, tout comme moi. Nous regardons s’éloigner le HDJ80 avec son escorte. Pourvu que la réparation tienne le coup ( ils arriveront en France comme ça ). Du coup nous n’avons plus de guide non plus. C’est la liberté absolue !!!!
Aujourd’hui nous allons attaquer l’Erg d’Oubari et ses dunes de sable orange. Les premières dunes s’amusent à nous faire peur : il faut apprendre ou réapprendre à mettre du gaz en courte. A ce jeu, notre v8, pas encore débridé, sera royal et nous évitera de sortir les plaques durant tout le voyage malgré les presque 3 tonnes du bahut. Bernard laissera tout de suite le pare choc arrière de son Disco ( l’avant terminera à l’aide de sangles ) et Pierre découvre que son Pinz manque cruellement de chevaux en sortant pelle et plaques d’entrée de jeu.
Notre petit groupe autorise beaucoup de souplesse au niveau navigation et Christian nous emmène au gré de ses envies dans des passages plus ou moins hardos histoire de tester les sangles et l’esprit d’équipe et de nous en mettre pour nos dinars.
Les affinités se consolident et la CB met l’ambiance sur le canal 6 sur fond de discussions en américain des pétroliers locaux équipés de radio hyper puissantes.
Nous aimons les bonnes soirées et Karine décide ( !) d’instaurer le feu de camp à chaque bivouac. Notre Disco est équipé d’une vraie galerie et peut se charger en bois au hasard des trouvailles. Ce soir ma belette nous fera du pain berbère, on l’a vu en Tunisie et au Maroc, ça n’a pas l’air bien compliqué et comme le guide n’est pas là, il n’y a pas de concurrence à craindre. Apéro géant, mis en commun des boites et Karine sacrée Reine du…sablé. La pâte trop humide s’est incrustée de silice ! Mais qu’importe, la magie du feu a opéré et nous avons passé une super soirée en apprenant à mieux se connaître. Les groupes se sont reformés suivant les différents pilotages dans les dunes ; nous nous regroupons souvent avec le Range affûté de François et Michel et le HDJ de Serge et Eric. Notre Disco commence à se réveiller et les sangles ( même arrière ) à être utiles si vous voyez ce que je veux dire.
5ème ETAPE (jeudi)
De plus en plus beau. Ce désert est magnifique et dès qu’un arrêt est marqué, Stéphanie descend de son Toy. pour retenir au bout de ses crayons ou pinceaux un morceau de vie.
Nous surfons lors de la descente d’un long toboggan entre les dunes. Un arrêt surprise sur un plateau nous permet de trouver des » perles néolithiques » en fait des tiges fossilisées de roseaux . Cassées et comme débitées en rondelles, elles sont percées en leur milieu, à la place du cœur et peuvent ainsi être enfilées en collier…pourquoi pas ?
Notre Disco va bien jusqu’à l’arrêt du » déjeuner « , au bord d’un point d’eau puis, va savoir pourquoi, le ralenti ne tient plus lors du départ. Je pense à un caca dans l’essence mais jusqu’au soir il va merdouiller, me forçant à ne jamais relâcher l’accélérateur et descendre en dessous de 2000tr/mn. Le pilotage s’en ressent et mon caractère aussi. Polarisé sur le régime moteur, je rate un peu du paysage.
Le soir, nous verrons que ce n’est qu’un tuyau de dépression d’avance qui s’était légèrement déboîté,…après avoir changé le filtre à essence ( je rappelle que c’est un Land. C’est aussi merdique que de démonter les filtres à air du v8 !). Mais je préfère ça et c’est de ma faute, j’avais mis des serflex et rilsans partout sauf là. Le Range de françois, équipé d’un ventilo électrique sous-dimensionné, a tendance à se faire des surchauffes et devient un peu gourmand en liquide de refroidissement
Rebivouac autour du feu, re apéro ( il me reste encore 15L de coteaux d’Ardèche et quelques
bières que le petit frigo a du mal à maintenir très fraîches ).
2ème essai de pain pour Karine : c’est mieux mais l’utilisation finale est plus proche de l’embase de circ Hilift que du blinis.
6ème ETAPE (vendredi)
7H00 : Manu Chao achève de nous réveiller avec Clandestino ( Serge le passera chaque matin en guise de sonnerie de réveil. Lui se lève tôt pour downloader le tracé de la veille dans son PC ), lever de soleil sur les dunes ( bien sûr, y’a que ça ! ). Briefing du Chef avec liste des wp de la journée et gazzz. Le Disco va bien maintenant qu’il a tout ses tuyaux de branchés. Nous devons retrouver Joél et notre guide
à Serdeles. Après avoir raccompagné le toy à la frontière, ils sont redescendus par les 1400 km de route pour rejoindre le groupe. Il y a des métiers pas faciles tout de même !
Aujourd’hui, enfin, on arrive à bien se planter. Mal arrêté là où il fallait pas, le Disco commence à creuser. Le Pinz nous passe à coté plein gaz. Enfin bon, il a une excuse car s’il s’arrête il se tanque à chaque fois : pas assez de pèche et pneus trop durs.
Bien évidemment, j’essaye d’en remettre une couche histoire de voir si vraiment ça va pas y aller, et bien évidemment j’arrive à le poser sur les ponts. La pelle va servir à quelque chose…
Après un bon ¼ d’heure de terrassement sous le soleil, je me dis qu’il y en a marre et qu’il va falloir que ça le fasse. Je dégonfle les tracEdge à moins de 800gr. et la magie opère tout doucement. Le regonflage n’est pas un souci, le compresseur balance de la pression autant qu’on en veut et regonfle un pneu en moins de 30 secondes…
Aujourd’hui, le Patrol, surnommé le RER à cause de ses occupants ( Roland, Elisabeth et Raphaèl ) se met limite dans un dévers. Ils n’osent pas sortir du véhicule qui n’est pas loin du tonneau. Sanglé sur la galerie et retenu par tous les mâles du quartier, roues maintenant dégagées et braquées vers la descente, l’avant du Patrol ripe doucement vers le creux. Sauvés.
Mais ça nous rappelle que l’attention doit être de tout les instants.
Pas de bivouac ce soir mais campement à » la ville « . Nous arrivons, juste avant la nuit à Serdeles . On tourne en rond pendant ½ heure avant de trouver. C’est un campement sympa mais à part la douche, beaucoup aurait préféré un bivouac dans le sable. Dîner libyen avec soupe libyenne, poulet libyen et frites libyennes, petit coup de télé ou les news talibannesques sont zappées pour du » qui veut gagner des dinars » : c’est comme à la maison dis-donc !
7ème ETAPE (samedi)
7H00, Manu Chao, pti’dèj, briefing, liste des wp de la journée, la routine quoi.
Arrêt à Ghat. Le temps de trouver du pognon et le petit marché pour faire le plein de légumes toujours aussi chers et on se dit que, t’en qu’à rester autant se payer le resto. Le plus bel établissement de la ville nous ouvre ses portes et ses cuisines. Juste le temps de cuire les cotes d’agneau soit environ 1H30 et nous pourrons reprendre la route, puis la piste pour l’Akakus. Cette heure et demie a permis aux artisans locaux de dresser leurs étalages et à nous de passer un super moment de marchandages et » good buziness « . Karine repartira avec un magnifique gri-gri sensé protéger de tout y compris des crevaisons et pannes d’essence.
En ressortant, on achète 6 poulets surgelés et un énorme sac de charbon de bois ( devinez où il sera chargé ) en prévision du bivouac de ce soir…
Rhâââ, plus on s’approche de la région de l’Akakus et plus c’est beau. Nous naviguons dans un désert qui alterne rocailles et dunes de sable, notre progression passe obligatoirement par le lits des wadis, dont certains étaient recouverts de 50cm d’eau voici quelques mois. Incroyable.
Je ne connais pas le Colorado mais c’est l’impression que ce paysage me donne avec ces défilés bordés de falaises découpées et le contraste du sable rouge et des roches sombres.
Le train est tranquille et tout le monde se remplit la tête de ces paysages merveilleux. La nuit tombe bientôt et nous arrivons juste avant le coucher du soleil ( c’est rare ) au pied de la grande arche, celle que l’on voit en photo sur les brochures. La chose la plus surprenante est qu’il n’y a aucune trace de passage ou de bivouac à cet endroit. Le vent a dû passer par là !
Apéro digne d’un samedi soir au cœur du Beaujolais et Poulet-Party sur les plaques de désensablage. Serge nous fait un son et lumière sur l’Arche avec un projo télécommandé et du Pink Floyd. L’ambiance devient surréaliste. Malgré le petit air frais et peut être encouragé par les tournées mises et remises au cour du repas, nous passerons notre première nuit de vrai saharien sous les étoiles avec François et Raphaèl. Le réveil sera frisquet et François, enveloppé dans une bâche plastique a le look plus Bronks que Touareg…
8ème ETAPE (dimanche)
7H00,patati patata ( voir plus haut ) avec un réveil un peu » chech dans la djellaba » pour certain ( Tu parles, à force de boire du thé ). Le temps de profiter des premiers rayons sur l’Arche et nous démarrons notre visite du site. Gravures, peintures, c’est vrai qu’on a parfois du mal à croire la datation de certaines mais nous ne sommes plus à quelques milliers d’années près dans cet écrin magique. Ce sera, en fait, vraiment le seul endroit où nous regretterons de ne pas avoir eu le temps d’abandonner le 4X4 pour aller se perdre une journée à pied dans ce labyrinthe mystérieux. Fidèles à notre manie, nous ramassons des coloquintes séchées, espèces de maracas naturelles, et une outre en peau de chèvre quelque peu abandonnée par les hommes et les dieux. Au moins, ça nettoie le désert ! Notre caravane sera arrêtées à deux reprises par des ‘Akakussiens’ qui feront du troc, vêtements contre pointes de flèches ou mouchoirs en papier et biscuits contre sourires pour les adorables bambins qui nous ont arrêtés la deuxième fois. Nous quittons à regret ce site enchanteur en direction de Germa, notre campement de ce soir. En nous arrêtant, sur le trajet, au bord d’un puit un peu dépotoir et trouverons une meule. Certainement abandonnée ici pour cause de » lestage » par un voyageur moins respectueux que nous des sites protégés, nous la chargeons dans le Disco ( et allez, 15kg de plus …). Nous roulons à trois avec le Range et le HDJ. Ca n’amuse pas le terrain car nous voulons arriver de jour et la piste est longue et dure avec beaucoup de pierres et de mauvaises marches. Nous suivons la route des wp à la lettre et faisons une petite halte au pied de la Pierre qui tombe, autre image connue de la Libye. Surprise, en arrivant à Serdeles pour reprendre la route, nous voyons passer le Pinz ??? En fait Christian voyant l’heure tourner aura préféré emmener le reste du groupe par une autre piste très roulante et beaucoup plus rapide ! Le lièvre et la Tortue. Mais les tortues auront découverts de superbes passages, et puis de mettre les watts avec nos 3 tonnes, il faut le dire, ça amuse pas mal les 700 bourins de nos trois bahuts. Soirée » bourge » en campement moyen ( l’Iriwan ), où nous arrivons de nuit sans wp pour le trouver. On tourne ½ heure en faisant des aller-retours sur la route suivant les indications fantaisistes des piétons qui sont plus habitués à ce que les étrangers leurs demandent la route de l’hôtel Dar Germa. On casse-croûte tard et vite fait sous le hangar-salle à manger en virant les matous qui miaulent devant les cuisses de poulets. La télé arrête de brailler vers minuit et on s’endort…
9ème ETAPE (lundi)
6H30, debout, on a un souci : on n’a plus de tunes et le v8 a encore soif et même si le super ne coûte rien, ou presque ( 240F les 400 litres ), il coûte quand même. C’est le ramadan, pas de banque, les commerces fermés, le super hôtel ( voir + haut ) du coin est désertique ( bizarre, les tables sont dressées, le personnel est là, apparemment ils auraient refusé la réservation de notre groupe et il n’y a pas un seul client ??), on réveille le patron , il est 10h00, au bout de 5 minutes il » accepte » de nous dépanner de 100 dinars pour 100 USD.
Ben voyons, nous ressortons de l’hôtel avec Eric, peut être aurions nous dû nous abstenir de rechercher du change avec le HDJ100 !? Le Disco devrait tenir jusqu’à Ghat où nous devons tous nous retrouver…Il tiendra, on a roulé économique à 25L/100.
Re les dunes de la Grande Mer de sable en vues. Tout va bien, le sable n’est pas porteur et les dunes pointues : 4ème-5ème courte / 4500 tr / 1.2kg dans les gommards…jusqu’à ce que Serge qui me précède me balance à la CB après un passage de dune un » c’est bon, tu peux y aller mais fais gaffe, grande descente très raide avec un grand dévers en bas ! » Gloups, il a touché le point sensible. Avec la galerie, la ré hausse +5 et le chargement, le Disco n’aime pas les dévers et moi encore moins. J’ai l’inclinomètre qui passe à zéro et je m’y reprends à 5 fois pour franchir le sif et découvrir la descente de 5 à 6 mètres toute bête. Le sâââlaud. A partir de maintenant, je ne sais pourquoi, fatigue, déconcentration, je pilote comme un vrai naze en balisant à chaque dune ! Puis tout doucement l’assurance et les trajectoires reviennent…
Nous nous rapprochons des Lacs. Une dernière dunette et ça sera bon. A la CB, Christian nous annonce une petite difficulté avant d’arriver au bar ! » Difficulté « , » bar « , …encore une blague hertzienne !?
Le sommet de la dune sur laquelle nous sommes arrétés nous livre un panorama superbe. Normal, vu la hauteur où nous nous trouvons ! La descente est vertigineuse, super molle , tout en bas Christian nous interpelle à la CB : » tout doux, tout doux, laisser aller… » .On amorce la descente cool en 3ème petite, la caméra est branchée, fixée sur le tableau de bord…KLONK ! Le levier de différentiel a lâché, en 1 seconde , les 3 tonnes du Disco partent dans un glissement de sable, la CB hurle » pas si vite, tu vas tout casser, attention « …Le » attention » se perd dans le bruit et le nuage de sable que l’arrivée en bas a soulevé. Record de vitesse absolu en descente de dune. Rien de cassé, les OME avant ont bien encaissé et le blindage a surfé. Même pas peur, ça s’est passé trop vite !
Allons boire un coup au café de Gabraoun. Endroit et patron sympa où on peut louer des skis ( 25F ) pour se faire une petite noire sur une dune. Le seul problème est l’absence de remontée mécanique, quoique avec un bon Land…Nous faisons le plein de bois et planches diverses en prévision du bivouac de ce soir. Nous musardons de lac en lac. Dommage que la présence de moustiques interdise une nuit ici, ces iles d’eau au milieu de cet océan de sable ont quelque chose d’irréel.
Le bivouac de ce soir s’organise autour de 2 feux, celui de Karine et celui d’Amadan. Devinez qui aura réussit le meilleur pain….Ce soir Paella géante au menu puis reconstruction du monde autour du feu et des gobelets…
10ème ETAPE (mardi)
A part l’inamovible Manu Chao, un petit quelque chose flotte dans l’air ce matin. La fin des dunes approche et déjà on pourrait voir le bout du museau du retour.
Petite matinée sympa de dunes un peu pointues et de plantages bien cherchés. Nous trouvons des fulgurites, amalgames de silice fondue sous l’impact de la foudre et des restes de poteries anciennes. A la douceur du sable succède la pierraille ( celle qui gonfle tout le monde et où on se dit que c’est là qu’on va crever ), on remet le coup de gonfleur qu’on aurait dû mettre plus tôt comme d’hab.et nous entamons un long transfert par la piste et la route qui remonte au nord. On se croirait sur une piste de décollage : elle est toute droite et balisée avec des cataphotes. On cruise à 130/140 distancé par le HDJ qui se défoule les injecteurs au loin.
Nous arriverons…de nuit sur le wp du bivouac, à 1 km de la route. Ce soir Serge sort le foie gras ( !) et Karine prépare une purée d’oignons pour accompagner le reste du poulet. Alain Ducasse n’a qu’à bien se tenir !
Nous avons décidé de partir visiter Tripoli demain à 2 véhicules pendant que le reste du groupe ira à Leptis Magna, tant pis pour les ruines mais on ne peut pas rater le fief de Khadafi. Christian nous recommande de faire attention tant à la circulation qu’aux contrôles de police et on se donne rendez-vous pour le lendemain soir à l’hôtel.
On va tailler un peu de bois, la variété d’arbres est incroyablement dure, peut être des tamaris, en attaquant à la hache cela fait un bruit métallique…mais c’est du bois et ça brûle. Ce soir pas de repas commun, c’est chacun sa sauce. La fatigue, l’aventure qui tout doucement se termine, éteignent un peu l’ambiance…Serge donne à Amadan le reste de ses provisions dont du beurre qui lui fait un plaisir fou. Nous lui laissons notre table pliante et des bricoles dont il fera certainement bon usage chez lui.
11ème ETAPE (mercredi)
Malgré un départ en douceur ( sans Manu Chao ), on en a réveillé quelques uns à 6H30 ; nous voulons profiter un maximum de la Capitale libyenne.
Plus nous approchons de la mégapole, plus la police est bien sapée et plus la circulation devient débile. Je croyais avoir tout vu en Turquie voici une bonne vingtaine d’années mais les libyens au volant, c’est du Mad Max. Je surveille à gauche, à droite, devant, derrière, dessus, dessous et ne m’aperçois pas que l’aiguille de température d’eau est calée dans le rouge. Un piéton me fait des signes très explicites genre chute du niagara sous le chassis ; Je stoppe 20m plus loin dans un concert de klaxons. Effectivement ça coule de partout et maintenant ça fume, capot ouvert, il y a du liquide de refroidissement plein le moulin ( à l’extérieur bien sûr ).
Dans notre malchance on s’est arrêté juste devant une boite de rectification de culasse ;le patron, hyper sympa, nous lâche ses employés sous le capot. Il a vécu en France dans les années 50 et nous pouvons discuter. La fuite vient d’une durite de chauffage située sous le filtre à air et rien n’a l’air d’avoir souffert. 1H plus tard, tout est réparé, pleins refaits et nous laissons le v8 goûter au liquide libyen d’un vert plus que fluo. Pendant ce temps nous discutons un peu avec le patron. Sur ses 3 enfants, un est médecin, l’autre architecte et le troisième ingénieur, avec des regards soupçonneux sur l’environnement il nous glisse tout bas » aucun n’a de travail, c’est de la faute du régime… » Il est vrai que toute la population ne peut pas être fonctionnarisée et que la politique sociale libyenne a ses limites. Il faudra bien 10mn de ‘palabres’ pour arriver à faire accepter au chef mécano le billet de 20 USD que nous voulons lui donner en remerciement de son boulot .Traduit : vous êtes étrangers, en panne chez nous, il est normal de vous aider, je ne veux rien. Le billet sera enfin accepté pour ses enfants et sa femme…Allez trouver ça à Paris.
Nous allons changer encore un peu de flouz dans un grand hôtel. Garés au milieu de voitures officielles, le HDJ dénote tout de même moins que notre Disco. Seuls clients de l’immense resto gastronomique, nous arriverons à nous faire servir une omelette-salade-coca. On a du mal à s’imaginer toutes les tables occupées. Par qui ?. Cap sur la Place Verte après le café. Sur ce grand parking payant, il n’y a que nous comme étrangers. Sous l’œil des affiches de Muamar, les voitures ne devraient pas craindre.
Nous déambulons dans les petites rues marchandes . De nombreux bijoutiers travaillent sur des parures pour le moins imposantes . Combien le bracelet ? 8000 USD ! Merci, au revoir.
Des boutiques de lingerie féminine exposent sur cintres des petites nuisettes diaphanes, des strings, des bodies très suggestifs : ces vitrines sexy semblent d’un autre monde et pourtant, en matant bien, il n’y a pas que de grandes tuniques et nombreux sont les jeans moulants à faire du shopping dans la ville ( même de la minijupe ! On rêve !). Personne ne nous interpelle, ça change du Maroc ou de la Tunisie. En passant devant une cour intérieure je remarque de beaux fauteuils en palmier. Nous rentrons. C’est un café, plus ou moins fermé à cause du ramadan… Il nous faudra plus d’1h pour repartir avec 2 fauteuils, qui n’étaient pas à vendre. Une bonne tranche de rigolade pour les spectateurs qui regardaient la scène. Imaginez acheter le mobilier de terrasse d’un troquet en France ! La galerie nous permet de ramener ce genre de précieux souvenirs utiles, et qui durent.
Nous rejoignons le reste du groupe en fin d’après midi au prix de 100 km d’une route de fous, la fin de la journée et l’approche de la fête en ce ramadan, doivent survolter les esprits. Des voitures dépassent n’importe où, font demi-tour sur la 4 voies, roulent à contre sens, c’est hallucinant. Complètement ‘maboul’.
L’hôtel-bungalow, en bord de mer est sensé nous apporter le plaisir de revenir ‘ à la civilisation’. Son confort nous fait regretter notre tente sous les étoiles. Le dîner est en quelque sorte le dernier puisque demain nous serons en Tunisie, soit pratiquement chez nous.
Nous pensons qu’un petit truc est organisé. Rien. Ce sera un de nos petits reproches à l’organisation car sans tomber dans le trip Club Med , l’aspect humain est, du moins pour nous, très important et ce type de voyage ne doit pas être qu’une grande bouffe de dunes chacun dans son coin où alors il faut partir tout seul !
La nuit est une nuit d’hôtel.
12ème ETAPE (jeudi)
Pas de wp aujourd’hui. Rendez-vous à la frontière à 11H. La traversée du périph de Tripoli est beaucoup plus calme, certainement à cause de l’heure. Nous nous arrêtons faire de petites emplettes, pain frais, etc et demandons la permission à un café d’utiliser sa terrasse pour pique-niquer. Malgré le jeûne quotidien et la fermeture de son établissement, le patron nous sort les tables et chaises et nous approvisionne, discrètement ( est ce interdit ? ), en coca et orangeade. Pour la première fois, une femme vient mendier de l’argent. Le patron du café l’éloignera prestement de nous et lui donnera quelques billets en lui disant de ne pas nous ‘importuner’ ( ?). Nous passons la frontière hyper vite en 3 heures. Du coté tunisien, les douaniers nous disent de ne pas changer sur la route » c’est interdit, pas de change, juste dans les banques « . A 20 mètres de là, il y a déjà 2 tunisiens qui agitent des liasses de billets. Va comprendre…
Après une étape à moitié de nuit sur la route pleine de faux plats craignos entre Gabès et Kairouan, nous arrivons à l’hôtel. Les indications un peu floues pour y parvenir égareront certains et vu l’heure, certains de ces certains auront un peu les boules, surtout en mangeant froid un très banal repas qui, lui, est réellement le dernier sur le continent africain.
Il paraît que la fête bat son plein dans le centre de la Ville Sainte. La petite virée ‘pour voir’ sera vite écourtée, rien de spécial ne s’y passe . Dodo, la journée a été longue et les kilomètres bien nombreux.
13ème ETAPE (vendredi)
Rendez-vous à La Goulette pour l’embarquement direction Gènes. Le Carthage est énorme, tout beau et équipé de stabilisateurs anti-roulis. Le pied. Il y a peu de véhicules à embarquer
et que des tout-terrains. En gros on se partagera les immenses soutes avec un club de Land, un groupe d’allemands en 4X4 assistés avec camions et une expédition de géophysique plus 2 équipages en Pinz !! . A part nous, les autres étaient en Tunisie.
Ce coup ci, je me suis procuré un patch contre le mal de mer auprès de Joèl. Je n’ai qu’une confiance très limitée dans les systèmes anti machin…et j’aurai raison car la traversée sera encore très houleuse. Quand on aime, on compte pas…
Sur le bateau, nous partageons adresses, anecdotes et promesses de se revoir. Nous avons eu la chance de pouvoir partir en très petit comité et le groupe est toujours resté soudé, c’était sympa et enrichissant et le raid a pris une autre dimension que si l’on avait été le double, voir le triple de participants. Le temps d’écrire vite fait un petit poème sur un coin de papier et nous nous séparerons à Gènes. Le canal 6 grésille quelques kilomètres sur la autostrada et puis redevient silencieux pour la première fois depuis 15 jours. C’est fini.
Un créneau sur une station d’autoroute, vers Cannes, génèrera un gros craquement vers le pont avant. Nous ferons encore 2500km avec de temps en temps, un gros ‘crac’…
Aujourd’hui 1er Janvier, le Disco est depuis 1 semaine chez le mécano et attend sa nouvelle boite de transfert. L’ancien a essaimé un peu de ferraille partout dans la boite. Peut-être la dizaine de sauts des 4 roues que nous n’avons pu éviter (ben voyons, t’avais qu’à mettre un peu moins de watts mon coco ) et surtout ses 220000km pas que de route !
Les coups de téléphones, les emails et les échanges de photos prolongent toujours ce voyage.
Serge a laissé son HDJ au passage chez EquipRaid : un peu de tôlerie et réétudier ce fameux montage de sangles. François a confié son Range au garage et doit rêver à encore plus de chevaux car il est en vente, normalement Anne Marie et Michel sont repartis vers Dakar avec leur LC90 (vivement la retraite), Raphaèl fabrique son site web souvenir (www.ifrance.com/awbari ), Pierre et Isabelle sont, paraît-il, en attente de leur land 110 Td5 ( tout de même mieux qu’un Pinz pour ce type de ballade) , Bernard et Denise ont dû raccrocher pare-chocs, A-bar et longues portées sur leur Disco et Christian, Joèl et autres ‘SudExpésiens’, repartir avec d’autres groupes en d’autres lieux.
Il nous reste 150 Dinars Libyens :Nous repartirons en Libye.
EN VRAC
Bravo à la galerie BrownChurch qui, malgré certains passages très chauds, n’a pas bougé d’un poil (de chameau)
0 pointé pour les amortisseurs ToughDog à conserver pour le franchissement mais à exclure en raid.
Bien pour les BFG TracEdge, leur polyvalence et leur rapport performances/prix
Le grand pied avec le compresseur de clim qui gonfle les pneus 10 fois plus vite qu’un compresseur électrique quel qu’il soit.
Pas bien utile le kit de dégonflage rapide à la fiabilité aléatoire
Le top avec la tente à montage rapide Khyam ( vieux campeur )
Feignants et gourmets avec les plats autochauffants SOLO, bons mais un peu encombrants
Pratique leGarmin 162 et son grand écran
Merveilleuses couleurs avec les pellicules Fuji Superia .
ET DIVERS
Sans expérience du sable en 4×4, la Libye est accessible et vous entraînera plus loin dans vos rêves que la Tunisie. Nous avions déjà fait du raid en Quad et moto mais jamais en voiture, il ne faut pas hésiter. Le plus important reste l’organisation personnelle qui doit être logique et efficace afin de ne pas perdre de temps et s’emm…. avec des bricoles.
Par exemple, ne pas partir avec un empilage de cantines (tentant la 1ère fois) où le ‘truc’ est toujours au fond de celle du fond. Préférer de loin le petit meuble avec tiroirs fait sur mesure.
Partir avec une galerie très peu chargée mais apte à accueillir du volume n’est pas idiot. Ca peut servir.
Sur ce raid notre Disco a consommé en moyenne 35L à comparer avec ses 25L sur route habituellement. 320 litres d’autonomie auraient suffit Ne pas se surcharger !
A cette époque, nous n’avons consommé que 2L d’eau par jour et par personne pour la boisson. Idem pour la toilette. Ne pas se surcharger ! Une réserve de 20l d’eau sanitaire vont bien.
Après comparatif en réel, un des meilleurs choix de pneus serait peut être des BFG Mud usés par 5000km de route.
Avoir une bonne installation CB qui porte. Privilégier l’antenne ( et son install.) au poste si on doit faire un choix.
En groupe, 2 petites plaques sable suffisent ( et encore ) 9 fois sur 10 le copain avec sa sangleest largement suffisant. Encore mieux si vous trouvez une sangle élastique.
Même en roulant ‘isolés’, à deux ou trois, nous n’avons jamais eu de problèmes avec les contrôles de police.
Branchement gps sur batterie obligatoire ( 1 était à piles : un délire de consommation ).
Sur ce raid, la tente de toit n’apporte rien.
…………..
MERCI A
Max pour m’avoir prêté des plaques, un convertisseur 220-12v et une douchette électrique,
Paxx 34 et jb13 pour s’être proposés de me prêter des plaques,
Mon garage, Happy 4X4, pour avoir tout fait pour m’éviter les emmerdes là-bas,
Tous les participants de ce raid ( Bernard, Denise, François, Michel, Serge, Eric, Michel, Stéphanie, Alain, Anne-Marie, Elisabeth, Roland, Raphael, Pierre, Isabelle ) pour ces bons moments partagés.
A SudExpé pour être parti contre vents et marées, même si, peut être, la rentabilité n’était pas trop au rendez-vous. Merci Christian, Joèl, Angélique et Jean-Marc.
Et si ma modeste expérience peut intéresser qqs débutants motivés : seminaire@boostterre.com