Niva 4×4 : une Lada cabriolet

Niva 4×4 : une Lada cabriolet

Alors que le mois de juillet touche à sa fin, et que les beaux jours arrivent (enfin souhaitons le) je vous propose un article de saison : un sujet sur un 4×4 cabriolet. Ce modèle très peu courant de Lada Niva en version Plein Soleil a été déniché à meaux dans les ateliers de Sifa 4×4, le spécialiste des Lada Niva. Normal car Georges Lansac le patron de Sifa avait en son époque remporté le challenge Lada 1986.

Conçue par le constructeur Russe AvtoVAZ au siècle dernier (en 1977) la Niva (VAZ 2121) est devenue une figure incontournable du tout terrain. On a oublié que lors de sa sortie, ce 4×4 était moderne ! Vous en doutez ? Et bien jugez en vous même :

 suspensions à ressorts hélicoïdaux et non à lames

 train avant à roues indépendantes

Suspension à ressorts et train indépendant à l’avant et pont rigide à l arrière

La Lada Niva a été le premier tout terrain populaire, son tarif attractif mais aussi sa présence en compétition ont consolidé son succès. Même si la Niva était présente sur le premier Paris Dakar c’est surtout sous l’impulsion de Jean-Jacques Poch (importateur Lada de l’époque) que la période faste des Lada en compétition est arrivée. De nombreux pilotes se sont succédés à son volant, pour n’en citer que quelques uns : Jean-Claude et Eric Briavoine, Jean Pierre Jabouille, Pierre Lartigue et Jacky Ickx, Jean-Pierre Jaussaud.

Je m’arrêterai ici pour l’historique qui devra faire un jour l’objet d’un article complet.

Revenons en à notre cabrio qui date de 1984, c’est une série spéciale lancée à l’initiative de l’importateur français. La partie carrosserie étant réalisée par une entreprise spécialisée pour ensuite être finalisé par la marque.

Aujourd’hui collector, cette Niva était très cossue avec ses jantes en alliage, ses essuie-glace sur les phares, sa carrosserie bicolore et sa capote baissée elle est prête à affronter les quais des ports de plaisance de la côte d’azur. « Saint Trop », Monaco ou encore Cap Ferrat.

L’intérieur très rétro, très 70″ nous fais immanquablement sourire, lorsque l’on pénètre dans l ‘engin. Les plastiques de « papa » nous rappellent les véhicules de notre enfance. On était farceur chez Lada, la preuve cet ‘amusant compteur gradué jusque 180 km/h (par contre les versions courses des Lada Poch ont pu dépasser les 200 km/h mais il faut se souvenirs que les moteurs moteurs Maurelec dont elles étaient équipées ont dépassé les 240ch). Par contre la boite à 5 rapports étonne, mais sachez qu’elle était en option à l’époque, d’ailleurs en parlant de ça, saviez vous vous que les boites sont issues de chez Porsche ?.

Contact, le vaillant 1.6 se met en route et après quelques hoquets et soubresauts, semble trouver un régime stable, première engagée et c’est parti. Le son inimitable du moteur de la Lada rythme la balade et les à coups du moteur semblent suivre le rythme d’une mystérieuse musique.

Nous avons parcouru les chemins de campagnes de la région de meaux et c’est un réel plaisir que de rouler ainsi, en prenant le temps de profiter des paysages et de laisser le vent souffler à nos oreilles.

Nous avons traversé des zones boueuses sans encombre grâce aux pneus mud qui semblent ainsi encanailler notre « embourgeoisée » série limitée, des Colway C-TRAX MT 175 R 16.

La Niva reste un véhicule coup de coeur et ce ne sont certainement pas ses centaines de fan à travers le monde qui vous diraient le contraire.