Si vous avez lu mon précédent article sur l’avant rallye Pionniers Classic, vous savez que l’organisation a dû faire face à des gros changements de tracés à cause des inondations récentes au Maroc.
Un ouvreur est donc parti reconnaître les traces en amont et ensuite Philippe Rey et l’encadrement du rallye ont dû faire des changements sur le road book. En effet certains oued étaient infranchissables et des zones ont complètement changé entre le moment des reconnaissances et celui du rallye. Autant vous dire qu’ici personne ne chôme et que l’on apprécierait que les journée fassent 30 heures. Mais au final, tout est réglé en temps et en heure pour le départ.
Consigne a été donnée au briefing de rester vigilant et de ne pas relâcher son attention pour éviter les pièges sur les pistes.
Ils m’ont dit
Gregory Florin #208 (Buggy Fast n Speed 2007 origine Hollande)
Arrivé à Oujda, nos deux voitures étaient préparées en amont (Gilles Florin, le papa, roule quant à lui sur Buggy Cotel 1990) révision, nouveau capot pour mon père etc. Donc tout allait bien.
Le bivouac d’hier soir au milieu de nulle part et son ciel étoilé qu’on n’en peut voir que dans ces conditions là ou en bateau, dormir sous la tente, c’est sympa. On est une bonne bande de concurrents, c’est convivial. Il est difficile sur les gros rallyes de trouver cet aspect plaisir, sur une semaine de nos vacances avec des gens sympas.
L’an dernier, le Maroc avait eu un tremblement de terre, cette année des inondations, mais j’ai toute confiance en l’organisation pour nous concocter un rallye super, pas d’inquiétudes. On a hâte de continuer notre descente vers le sud. Aujourd’hui belle petite spéciale raccourcie, un peu roulante un peu cassante, une bonne mise en jambe. Je n’avais pas roulé depuis la Merzouga 1000.
Très vite on est arrivé dans un oued avec des dangers qui avaient évolué, c’était signalé au briefing. Beaucoup de zones assez creusées, mais avec le buggy nous sommes bien passés. Certains dangers 1 passent au niveau deux et les dangers deux deviennent des dangers trois. La trace a été, ensuite, plus roulante et sur la fin on a pu prendre de la vitesse jusqu’à l’arrivée.
