Renault Trucks en Jordanie

Jordanie en Renault Kerax & Renault Sherpa

L’étape Amman Aqaba s’annonçait somptueuse et elle le fût ! Tenant ses promesses jusqu’à son arrivée, les équipages des douze camions en ont eu plein leurs yeux avec au programme : hors pistes, passages de dunes et bivouacs au sein de paysages grandioses.

Depuis le départ du cap Nord, le premier mars dernier, l’expédition Cape to Cape a déjà parcouru plus de 12 000 km à travers l’Europe de l’Est ( voir les articles précédents ) puis le Moyen Orient avec notamment les traversées de la Turquie et de la Syrie. La halte à Istanbul avait d’ailleurs été l’occasion de faire une petite révision des véhicules. Un autre convoi, composé de deux autres Sherpas et de deux Kerax partis quelques jours auparavant de Lyon, en avait profité pour venir renforcé les effectifs.

Le samedi 11 avril, c’est donc 6 Sherpas et autant de Kerax qui prenaient la route avec à leur bord une quarantaine de journalistes venus de tous les horizons. ( Afrique du Sud, Angleterre, Suisse, Allemagne, Bulgarie, Slovaquie… et de France ). Destination du jour : le site de Petra via un parcours de 300 kilomètres de routes et de pistes.
Dès le départ de Suwayma sur les rives de la mer morte ( – 400 mètre sous le niveau de la mer ), la route grimpe en serpentant dans les montagnes de Madaba en offrant des contrastes saisissant entre des prairies étonnamment vertes et des zones arides où rien ne peut pousser.


En quelques kilomètres se sont plus de 1200 mètres de dénivelé qui ont été gravit ! Le convoi ne passe pas inaperçu lors des traversées des villages qui jalonne la route du Roi. Les habitants adressent des signes de la main au conducteurs qui répondent à ses gestes amicaux par de petits coups de Klaxon. Régulièrement, la progression des camions est stoppée lors des passages des “chek-point”. Une simple guérite avec trois où quatre militaires dont l’un est en position de tir à bord d’un Hummer H1 ou d’un Toyota # 7.

Ici on ne plaisante pas ! Cependant, malgré cette apparence, la Jordanie est un pays très sûr. D’ailleurs le royaume gouverné parle Roi Abdallah II a signé un traité de paix avec son voisin Israël.

Vers midi le convoi s’arrête pour la pause déjeuner. Mouss ( le pilote cuisinier bien connu des passionné de rallye raid ) à déjà préparé un repas froid. Au menu Allouf et petits légumes. Pendant ce temps, un troupeau de mouton passe tout près de nous. Le berger est accompagné d’un jeune gamin juché sur un âne qui tape dans un rythme endiablé sur un vieux sceau en plastique à moitié cassé dan le but de faire avancé ses moutons.

Dans l’après-midi, à hauteur de la citadelle de Kerak, le convoi redescend pour longer la Mer Morte et ses paysages arides. De l’autre coté du grand lac salé, c’est Israël ! Jérusalem n’est qu’à une trentaine de kilomètres et l’on peut même voir ses lumières la nuit tombée d’après les dires de notre guide. Sur les deux rives, l’exploitation du potassium s’avère importante ce qui accentue la désolation.

Les premières dunes.

Le convoi a quitter la Sea Dead Highway pour se diriger vers la région de Petra par la piste. Par endroit, le sable fait son apparition mais la progression se fait encore à bonne allure jusqu’à la rencontre les premières dunes.

Pour la majorité des chauffeurs, c’est la première confrontation avec ce type de franchissement.

Certains l’abordent donc avec une certaine appréhension. Mais c’est sans compter sans l’incroyable motricité des véhicules notamment celle des Sherpas. Pneus dégonflés et doté de tous les blocages que l’on peut imaginer, ils font fit de l’obstacle. En revanche, cela se montre un peu plus compliqué pour les conducteurs des Kerax. Plus de 30 tonnes à mouvoir dans un sable peu ou pas porteur, de plus sur une pente raide n’est pas une tâche facile.

Cependant, avec l’entraînement acquis au cours de quelques essais, ils deviennent vite des champions en la matière. Ces dunettes ne sont en revanche qu’une mise en conditions de ce qui les attends le lendemain. Le soir, au bivouac, les conversation vont bon train.

Petra, la perle rose

Le programme de la journée du dimanche s’annonce chargé. Au petit matin, nous partons pour une courte visite de Petra, la perle rose.

Petra est le site le plus connu de Jordanie. (inscrit au patrimoine de l’UNESCO. Situé à 2 kilomètres de la ville de Wadi Mousa, il s’étend sur plus de 45 km2. A l’époque de sa construction, vers la fin du VIII, c’est une nécropole où se sédentarise peu à peu les nabatéens, peuple originaire d’Arabie. Situé au carrefour des routes reliant la Méditerranée à l’Arabie, Petra prospère grâce aux passages des nombreuses caravanes et devient un important centre commerciale. Les tremblements de terre auront raison de la cité qui tombera peu à peu dans l’oublie.

Passé les guichets, on y accède par un large chemin longeant les enclos à chevaux. Au bout d’un bon kilomètre en plein cagnard, même tôt le matin, on arrive au grand défilé ( Siq en arabe ). Au cours de quelques haltes bienvenues, on aura admiré les tombeaux de Gaia. Si nous avons bien retenu ce que nous disait notre guide, un jordanien absolument génial, érudit et plein de bon sens, sur ce tombeau on peut déceler les premières représentations “humaines” du Dieu de la culture monotéiste. Mais là, il faut déjà avoir beaucoup d’imagination. Mais nous ne sommes pas des spécialistes et nous nous sommes contenté d’admirer autour de nous les couleurs des falaises avoisinantes. Nous apprendrons que Pietra était une nécropole au Ve siècle avant JC, que ces tombeaux imposant avaient été creusés par les nabatéens peuple originaire d’Arabie qui s’était ensuite sédentarisé en faisant de Petra un important centre commercial jusqu’à l’époque romaine.

On atteint ensuite le Siq et sa fraîcheur., Faille naturelle qui ne dépasse pas deux mètres de large par endroit, le défilé est enchâssé entre des roches de plus de cent mètres de hauteur. Un système de rigoles a été creusé dans la roche pour collecter l’eau de pluie et l’emmener dans des citernes au sein de la ville. Des “Bétyles” stèles en relief représentent les dieux vénérés par les nabatéens ce qui souligne le caractère religieux en plus de sa fonction de voie de communication. Après encore un peut être deux kilomètres, on arrive au trésor de Pétra. Le Khazneh est un temple enserré dans la paroi d’une immense falaise de gré rose. Le matin sa façade s’illumine. Des symboliques funéraires tendent à prouver qu’il s’agit plus d’un tombeau ou d’un mausolée royal que d’un lieux de prières. La visite du site se poursuit vers le monastère. En redescendant la rue, on se retrouve dans ce qui a put être le centre de Petra : un théâtre datant du 1er sicle apr J.C. qui pouvait y accueillir plus de 3000 personnes, des boutiques. et tout autour des temples.

L’heure tourne et Cape to Cape dit reprendre son chemin en direction du désert du Wadi Rum. La piste s’efface bientôt et les camions continuent de rouler en slalomant entre les touffes d’herbes à chameaux. Si Kerax et Sherpa ne sont pas à la peine, ce n’est pas le cas des deux ou trois 4×4 qui les accompagnent. Le Nissan presse avec ses deux cadreurs à bord se plantent magistralement au passage d’un oued.

Puis ce sera au tour d’un Mitsubishi de location conduit pourtant par notre guide. C’est à la nuit tombée, à la lueur des phares que nous arrivons enfin au bivouac préparé par Mouss.

Le cuisinier a fait à manger pour 80 personnes ( l’équipe Renault Trucks et les journalistes ) en plein désert, au milieu de nulle part ! Une performance qu’il fallait souligner. Malgré le clair de lune, il fait nuit noire. Impossible de voir où nous sommes exactement même si nous sentons la présence des rochers. Au matin l’équipe se réveille dans un cadre majestueux au pieds d’une haute falaise de grès.

Le décors est Hollywoodien. Le vent et la pluie ont érodé la roche en de merveilleuses sculptures. Dans la matinée, la caravane des Sherpas et des Kerax reprend la piste en direction d’Aqaba. Dans le port jordanien situé sur la Mer Noir les camions seront embarqué sur un roulier à destination de Djibouti. Quant à l’équipe elle est revenu en France. De nouveaux conducteurs prendront le relais pour les étapes africaines.
Presque à mi-parcours, le staff Renault Trucks à déjà dressé un premier bilan de l’opération. Sur son ensemble, il se montre très positif et certains objectifs sont déjà atteints. Près de 70 camions en commandes sur les différentes étapes en Europe de l’Est.

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