Suzuki Jimny cabriolet : une approche séduisante

Petit mais plein de charme, le Jimny se présente comme un 4X4 de poche. Taillé pour la ville, il ne rechigne pas pour autant à sortir des sentiers battus, un domaine où il se distingue grâce à une transmission intégrale performante.

C’est clair, le Jimny cabriolet a une bonne bouille.

Les jours du Samouraï étant comptés, le Jimny constitue désormais pour Suzuki le modèle d’accès à la gamme 4X4. Compact et bien proportionné, il existe avec deux types de carrosserie, berline 3 portes et cabriolet , vendus au même tarif : 13 800 Euros.
Nous avons essayé la version découvrable qui apporte un incontestable plus à l’utilisateur ; résolument identique au modèle essence jusqu’au niveau de la portière, elle se distingue par l’adoption de deux petites glaces latérales, dont la supérieure est intégrée à la capote.
Le Jimny offre un intérieur plutôt chaleureux, mais l’espace arrière est restreint.

UN MANQUE DE COUPLE

Fabriqué en Espagne, le cabriolet se démarque essentiellement par son moteur, différent de celui de la berline produite au Japon. En effet, si la cylindrée (1.3), et la puissance (81 ch), restent très proches, ce bloc plus âgé dans sa conception marque le pas et manque singulièrement de souplesse avec un couple de 11,2 mkg à 4500 tr/mn. Une lacune assez pesante, nous y reviendrons, en utilisation 4X4 intensive et qui se traduit, également, par une consommation relativement élevée, puisque nous avons relevé une moyenne de 9 litres sur un parcours essentiellement routier et donc effectué en 4X2.
L’intérieur, plutôt bien dessiné, apparaît flatteur à l’œil, même si les matériaux n’ont rien d’exceptionnel. L’accès aux places arrière, minimalistes et plutôt réservées à des enfants, impose des contorsions désagréables. A noter également l’absence de mémoire du siège conducteur.
L’équipement en revanche, comporte ABS, double airbag, direction assistée, pack électrique, banquette arrière rabattable, etc. Parmi les rares options figurent la climatisation (1 060 Euros), et la peinture métallisée (320 Euros).

La sobriété n’est pas l’atout majeur de ce bloc de cylindrée pourtant modeste.

UN VRAI 4X4

Agile en ville, avec un rayon de braquage inférieur à 5 mètres, le Jimny se comporte honorablement sur la route et procure un confort acceptable pour ce type de véhicule. Hors du bitume, il s’encanaille. Grâce au système Drive Select, il peut passer de 4X2 en 4X4 tout en roulant jusqu’à 100 km/h. Doté d’une boîte courte, il revendique une réelle polyvalence et se montre à son avantage en tout-terrain, même si sa garde au sol (190 mm), et ses débattements de suspensions semblent un peu justes. Mais sa légèreté et son petit gabarit lui permettent d’excellentes prestations en franchissement pur et dur. En fait, le Jimny est seulement pénalisé lors des franchissements, en raison de l’absence de couple à bas régimes et d’une réduction trop importante en gamme de vitesses courtes qui entraînent des calages immédiats et à répétitions. Pour vaincre des difficultés style zone de croisement de ponts, il ne faut pas hésiter à donner une franche impulsion sur l’accélérateur ce qui implique une conduite un peu brutale. Mais patience, dans un avenir assez proche, le Jimny disposera d’une motorisation diesel qui gommera naturellement cette lacune.

Toutefois, compte-tenu de son prix très attractif (seul le Lada Niva est plus abordable), le Jimny constitue une approche intéressante de l’univers du 4X4.

En tout-terrain, il se comporte bien, même si le manque de souplesse de son moteur le pénalise.

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