La vidéo du jour
Mercredi 12 novembre – Communiqué n°1 – Vérifications
Courbevoie prêt pour le grand départ
Entamées hier après-midi à Courbevoie, le berceau du sport automobile français, les vérifications administratives et techniques de la 3e TransAfricaine Classic se sont achevées aujourd’hui, en fin d’après-midi, avec la mise en parc fermé des derniers véhicules sur le Parvis de la Défense. Deux jours durant, la centaine d’équipages inscrits, se sont pliés dans la bonne humeur à leurs obligations préalables avant le grand départ, ce jeudi en début d’après-midi, au pied de la fameuse arche parisienne.
Sarkozy donne le ‘top’ départ. Organisé grâce au soutien inconditionnel du Conseil Général des Hauts-de-Seine, mais aussi grâce à l’aide de la Mairie de Courbevoie (et son maire Jacques Kossowski) et de l’EPAD, ce départ de la TransAfricaine Classic 2008 sera donné ce jeudi vers 14h00 par Jean Sarkozy, le propre fils du Président de la République, président du Groupe UMP au Conseil Général 92.
Les classements par GPS. L’une des nouveautés essentielles de cette 3e édition de la TransAfricaine Classic sera le recours au GPS pour l’établissement des classements. Téléchargés au terme de chaque étape les GPS uniques fournis par la société ERTF fourniront toutes les données pour l’établissement de classements fiables dans chacune des différentes catégories.
Ils roulent pour Clay. Pas moins de cinq équipages alignés au départ de cette TransAfricaine Classic 2008 porteront les couleurs de Clay Regazzoni. Amis intimes du célèbre pilote italien de F1, disparu tragiquement lors d’un accident de la circulation fin 2006, Philippe Patenotte, accompagné par Hervé Cotel (Buggy Cotel) et Henri Guyonne-Duperat (Proto Mercedes AMG) aligneront deux anciens véhicules ayant appartenu au champion transalpin. Les deux véhicules classés en catégorie Historic, seront suivis par deux Isuzu ayant également appartenus au Team Regazzoni lors des récents Dakar ainsi que d’un camion d’assistance Tatra.
Marreau attend Lartigue. Un an après son grand retour à la compétition africaine, Claude Marreau a troqué sa Renault 4L pour un Mitsubishi Pajero de 1991. Accompagné, comme en 2007, par son fils Grégory, Claude attend avec impatience l’étape d’Alès où il retrouvera une de ses vieilles connaissances, à savoir Pierre Lartigue. L’homme aux 34 victoires (dont 3 Dakar) dans les rallyes africains accompagne, en effet, cette année, la délégation de 20 véhicules du 2CV Club de Cassis.
Princesses et ‘Mc Giver’. Chose promise, chose due : brandissant, en juin dernier à Cannes sur le podium d’arrivée du Rallye des Princesses, leur bulletin d’inscription pour la TransAfricaine Classic, Florence Dehaine et Eva Jaehrling (Land-Rover) ont tenu parole. Les voilà au départ de cette grande aventure africaine, non sans avoir pris soin d’embarquer un chaperon du nom de Patrick Juillet. Grand habitué de l’Afrique et… de la mécanique, ce ‘McGiver’ version jurassienne veillera donc à ce que ces deux princesses arrivent à bon port.
Total offre le plein de convivialité. Partenaire de cette TransAfricaine Classic Total approvisionnera cette édition 2008 en carburant de qualité tout au long du parcours. Mais l’intervention du groupe pétrolier français ne s’arrêtera pas là, puisque grâce à son intervention, les équipages les plus fair-play, se verront remettre ponctuellement, des chèques carburant pour un montant de 300 €.
La vérité est sur la dune. Alain Labarbe est un vieil habitué de la TransAfricaine Classic. Avant chaque départ, le pilote girondin a également pour habitude de tester sa voiture sur la dune Pyla où il gère quelques hôtels de plein air. Cette fois, le test s’avéra négatif car le proto Toyota montra quelques signes de faiblesse au niveau de l’embrayage. Si bien qu’avant de se présenter aujourd’hui aux vérifications il profita du congé de l’Armistice pour effectuer une halte salvatrice dans les ateliers de Thierry Delli-Zotti…
La conquête de l’Ouest. Ils sont facilement reconnaissables à leur couleur jaune canari. Et si les Range Rover de Stéphane Masse, Laurent Audouin, Olivier Milson et Yannick Emery n’en sont pas à leur premier périple dans le désert (loin de là !), ces deux sympathiques équipages de l’Ouest de la France en sont à leur toute première participation à la TransAfricaine Classic. Leur ambition ? Vivre, entre copains, une belle aventure jusqu’à Dakar. Et plus si affinités…
Moteur pour Hervieu. Il y a des mauvaises surprises qui, parfois font tourner le rêve en cauchemar. Jean-Louis Hervieu et Patrick Bance (Toyota HDJ 80) ont bien failli en faire l’amère expérience en constatant mercredi que le moteur de leur voiture avait rendu son dernier soupir. Pas question pourtant de renoncer. Et à force de persévérance, ils parvinrent à dénicher un ‘bloc’ de rechange. Il leur fallut, en revanche, une demi-journée et… toute la nuit, pour pouvoir se présenter dans les temps au départ, ce jeudi…
INTERVIEW
Patrick Zaniroli (Fra/Organisateur) : « Les vérifications se sont déroulées dans une ambiance très détendue. Je note que le niveau de préparation des véhicules ne cesse de s’améliorer et c’est un bon signe. Cette année le parcours de la TransAfricaine Classic sera, une fois de plus, novateur. Les huit jours au Maroc seront déterminants et la principale difficulté en Mauritanie sera constituée par une navigation très exigeante. Suite aux fortes pluies de ces dernières semaines au Maroc nous avons décidé d’envoyer une équipe d’ouverture sur le terrain afin de vérifier la praticabilité des pistes reconnues voici quelques mois. Les concurrents bénéficieront donc de notes précises tout au long du parcours. »
Claude Marreau (Fra/Mitsubishi Pajero) : « L’an dernier Grégory et moi n’avions pas vraiment pu jouer le jeu de la régularité. Nous devions surtout nous préoccuper d’amener notre 4L à l’arrivée. Aujourd’hui, au volant de ce Mitsubishi Pajero, nous allons pouvoir jouer le jeu et la compétition jusqu’au bout. Ce sera une expérience complètement différente pour nous et je puis vous assurer que nous sommes impatients de partir… »
Jeudi 13 novembre – Etape 1 : La Défense-Olivet (154 km)
En route pour la grande aventure !
Baignée d’un soleil d’automne, la Grand Arche de la Défense s’était parée de son habit de lumière à l’occasion du départ de cette 3e TransAfricaine Classic. Plus de cent véhicules placés aux ordres du starter sous les fenêtres des tours de verre et d’argent se sont élancés au compte-goutte et dans la bonne humeur devant une foule venue en nombre assister à cet événement exceptionnel. Cela flairait bon le ‘Paris-Dakar de papa’ dans le parc fermé dressé sur la fameuse Dalle où Patrick Zaniroli, assisté d’un nombre impressionnant de personnalités ont officiellement lancé cette TransAfricaine Classic 2008 en direction d’Olivet première escale mythique du rallye inventé voici trente ans par Thierry Sabine et où les équipages disputeront, demain matin, leur premier secteur de régularité.
Richaume sans jus. Premier concurrent à devoir franchir l’arche de départ de cette TransAfricaine Classic 2008, Dominique Richaume a connu quelques soucis de batterie. Heureusement, le pilote quad put compter sur la solidarité du parc fermé pour trouver des câbles et relancer son Raptor 700.
Une 300 LSD… hallucinante ! Jamais deux sans trois : en proie à des problèmes de train avant, l’an dernier sur son proto Mercedes, Antoine Sanchez a remis le couvert. Et si l’’Orange Mécanique’ a fait place à une robe bleutée moins tape à l’œil, l’engin, lui a été copieusement revu et… corrigé. De quoi permettre à son pilote d’effectuer tous les essais nécessaires et de signer son œuvre, avec humour, ‘My Mercedes est Hallucinante’ sous le sigle 300 LSD…
Un buggy-quad au départ. Engagé l’an dernier au guidon d’un quad Bombardier 650, Michel Blanc remet le couvert. Cette fois pourtant, l’ancien motard s’est offert plus de confort au volant d’un buggy-quad Gino Moto, une marque chinoise désireuse de s’implanter sur le marché européen et intéressée par l’aventure de cette TransAfricaine Classic pour fiabiliser leur véhicule équipé d’un moteur Suzuki 800cc équipant notamment le modèle Atos.
Régine dans les ‘petits papiers’. Aux côtés des représentants du Groupe Total et de Fidelia Assistance, les deux principaux partenaires de la TransAfricaine Classic, plusieurs personnalités avaient tenu à assister au départ de la TransAfricaine Classic. C’est ainsi qu’outre Jean Sarkozy, le fils du président de la République, chef du Groupe UMP au Conseil Général des Hauts-de-Seine (92), l’on put reconnaître également la chanteuse Régine, venue encourager un équipage d’amis proches…
La Belgique… dix fois ! À peine remis de leur pré-départ organisé à Bruxelles vendredi dernier, les dix équipages belges inscrits sur cette TransAficaine Classic 2008 ne sont pas passés inaperçus sur le Parvis de la Défense avec, notamment une forte représentation de VW Iltis. Parmi les quatre ‘répliques’ du véhicule ayant remporté le premier Paris-Dakar, celle des frères Claeys (Eric et Willy) a été largement inspirée par celle pilotée en 1980 par un certain Patrick Zaniroli.
Deux Chypriotes et un Roumain. Si, hors du contingent français, la colonie belge est de loin la mieux représentée, cette TransAfricaine Classic comporte néanmoins quelques engagements ‘exotiques’. C’est ainsi que nous retrouvons, cette année un équipage chypriote composé de Michael Papageorgiou et de Stavros Stavrinou (Land-Rover Discovery) et que le rallye accueille également un copilote roumain répondant au nom de Lutescu Macalau tandis que le Catalan Ignacio Corcuera, seul aux commandes de son Mitsubishi Montero V6 sera, cette année, également le seul représentant de la péninsule ibérique présent sur cette édition 2008.
L’ASA du Loiret aux petits oignons. Après avoir emprunté la mythique N20 pour rallier Orléans et Olivet pour une bonne nuit de sommeil dans le cadre enchanteur du Domaine des Portes de Sologne, les concurrents de cette TransAfricaine Classic 2008 disputeront ce vendredi matin leur premier secteur de régularité sur le terrain militaire de la Grémuse appartenant à la 2e brigade blindée de la célèbre division Leclerc. Sur des pistes servant habituellement de terrain d’essai aux fameux chars du même nom avant leurs missions un peu partout dans le monde, les concurrents rouleront sur les traces des tout premiers Paris-Dakar sur un tracé préparé, aux petits oignons, par l’ASA du Loiret.
INTERVIEWS
Patrick Zaniroli (Fra/Organisateur) : « Je tiens encore à remercier la Mairie de Courbevoie et le Conseil Général des Hauts-de-Seine pour leur soutien dans l’organisation des deux journées de vérifications et pour ce départ sur le site majestueux de la Défense. Aujourd’hui les équipages n’ont fait que de la liaison, mais les choses sérieuses débuteront ce vendredi matin sur le terrain militaire d’Olivet. Il s’agit d’un tracé relativement court, mais déjà très exigeant pour la mécanique car les ornières creusées par les chars peuvent provoquer des gués impressionnants. Prudence donc car il serait vraiment dommage de déjà connaître des ennuis à ce stade. »
Vendredi 14 novembre – Etape 2 : Olivet-Alès (596 km)
Sable, boue et glissades sur la route du Sud
Depuis toujours sur la route mythique des grands rallyes africains, les premiers tours de roues en France sont synonymes de boue et de spectacle. Il y a trente ans déjà, les pionniers enrôlés par Thierry Sabine, avaient fait connaissance avec les pistes techniques du terrain militaire d’Olivet avant de dévaler la N20 en direction du Sud. Aujourd’hui, lors de ce premier secteur de régularité (SR) de la TransAfricaine Classic 2008, tracé sur le ‘terrain de jeu’ favori des chars Leclerc, les équipages se sont régalés sur un tracé sablonneux et technique. En début d’après-midi tout le monde a pris la route en direction d’Alès, la capitale des Cévennes, où ils disputeront demain matin leur deuxième SR, avant de rallier le port de Sète, en fin d’après-midi, pour l’embarquement vers l’Afrique.
Mazda roule pour l’Afrique. Partenaire de cette TransAfricaine Classic 2008, Mazda équipe non seulement l’équipe d’organisation de plusieurs de ses Pickup BT50, mais a également lancé une belle opération humanitaire. Sur chaque site d’arrivée en France, le constructeur japonais expose ses derniers modèles et y récolte des livres scolaires et des dictionnaires pour les écoliers africains. Ceux-ci seront distribués tout au long du parcours par les deux semi-remorques de la caravane humanitaire ‘TransAfricaine Amitié Afrique’ au Maroc, en Mauritanie et au Sénégal.
Bienvenue aux ‘Deuches’ ! C’est ce soir à Alès que la caravane de la 2CVMehari Cup forte de vingt véhicules se joindra à celle de la TransAfricaine Classic pour faire route commune vers Dakar. À la tête de ce joyeux peloton de fanatiques d’Afrique, un certain Pierre Lartigue, triple vainqueur du Dakar au volant d’une des quatre 2CV officielles engagées par Citroën.
Ascione et la clémence Duboureau. Ce doit être l’excitation du départ. Emporté par un excès de fougue, André Ascione et Christophe Stutz se sont retrouvés en bien mauvaise posture, ce matin sur le tracé d’Olivet. Une épingle un peu serrée, un fossé un peu profond et le Toyota HJ 45 Pickup s’est couché sur le flanc. Heureusement Pascal Duboureau et son FJ45 passaient par là. Un coup de sangle et hop !, l’aventure se poursuivait sans aucun dommage…
Audas joue à domicile. Comptant parmi les 13% de concurrents ayant pris part à ces trois premières TransAfricaines Classic, Roger Audas (Toyota HDJ 80) a une nouvelle fois joué à domicile, sur ce tracé du terrain militaire d’Olivet. Épaulé, cette fois, par Guy Leneveu, il s’est une nouvelle fois parfaitement sorti d’affaires lors de cette première étape.
Dard pète un fusible. Yvan-Pierre Dard et Christel Paro, lauréats de la catégorie Classic l’an dernier ont décidé de défendre chèrement leur titre. Revenus cette année au volant d’un Toyota HDJ80 de compétition, le duo toulousain a pourtant connu quelques soucis de communication sur ce SR d’Olivet. Un fusible qui lâche et qui plante le tripmaster et l’intercom. Silence radio donc durant les 14 kilomètres de ce tracé.
De l’eau dans le carbu. Habituellement, Benoît Lievens et Alain Christiaens réservent l’eau pour le pastis. Sur ce tracé d’Olivet, c’est pourtant dans le carburateur de leur Iltis que le duo belge a retrouvé un peu trop d’eau expliquant leur arrêt prématuré lors de ce SR initial. Finalement c’est Patrick Marichal et de Pierre Riga qui ramenèrent leur compatriote à bon port avant que l’assistance de ‘docteur Patureau’ ne détecte l’infiltration néfaste.
INTERVIEWS
Hervé Cotel (Fra/Buggy Cotel) : «Cela fait tellement plaisir d’être au départ de cette belle aventure. Après 20 participations au Paris-Dakar, cela me replonge dans l’ambiance et, qui plus est, dans ce buggy que je m’étais construit pour le Dakar 1987. On a tout vérifié, il tourne comme une horloge et nous nous préparons à une grande et belle aventure. Là j’ai terminé le premier SR avec le ventilateur dans une main et la raclette dans l’autre pour désembuer le pare-brise. »
André Ascione (Fra/Toyota HJ45 Pickup) : «Je me suis emporté dans quelques virages. Je n’ai pas vu le fossé. La voiture s’est couchée à l’arrêt. Heureusement un collègue s’est arrêté immédiatement pour nous remettre sur les quatre roues. Bon ben, on a déjà grillé notre premier joker… »
Roger Audas (Fra/Toyota HDJ 80) : « Je prends toujours autant de plaisir à effectuer ce SR, ici sur le domaine militaire d’Olivet. C’est une excellente mise en jambes. Mais l’essentiel c’est de ne pas connaître de pépins car le rallye démarre seulement véritablement en Afrique. »
Patrick Zaniroli (Fra/Organisateur) : «Sur un tracé plus roulant que les années précédentes tout le monde a parfaitement tiré son épingle du jeu. Là toute la caravane se dirige en liaison pour Alès où nous disputeront, demain le deuxième SR sur le circuit 4×4 du pôle mécanique Alès-Cévennes où nous serons rejoints par la caravane de la 2CV-Mehari Cup. Ici en France, il s’agit surtout de ne pas trop perdre avant de débarquer en Afrique. Là les écarts deviendront nettement plus importants… »
Samedi 15 novembre – Etape 3 : Alès-Sète (133 km)
Et voguent les premières galères…
Étape du Sud par excellence sur la route des grandes transhumances hivernales vers l’Afrique, Alès a, une fois encore, étalé toute sa passion pour le sport mécanique en accueillant la caravane de la TransAfricaine Classic 2008 rejointe, sur les rives du Gardon, par le peloton de la 2CV-Mehari Cup. Avant l’embarquement pour l’Afrique, effectué en début de soirée au port de Sète, il restait cependant à accomplir une ultime ‘formalité’ sur le circuit 4×4 de Monteils. Deux SR de 10 kilomètres, tracées en boucle, dans un domaine magnifique se prêtant parfaitement à ce genre de distraction. Passages embourbés, sauts à volonté, pilotage à gogo, mais aussi premières galères : durant toute une matinée, la bonne centaine d’équipages engagés ont pu s’en donner à cœur joie avant de rallier Sète. Dès lundi, cette TransAfricaine Classic débarquera donc au Maroc pour une première étape sur le sol africain entre Tanger et le premier bivouac de Rich.
Motors TV à la TAC. Présent sur la TransAfricaine Classic depuis la première année, Motors TV sera, cette fois encore, la télé du premier rallye de régularité africain. Dès la semaine prochaine la seule chaîne internationale entièrement dédiée aux sports mécaniques diffusera dans les 15 millions de foyers abonnés, un programme de 12 minutes relatant les premiers jours de course de cette grande aventure. Et pour ne vraiment rien rater de la TransAfricaine Classic 2008, un programme de 72 minutes sera ensuite diffusé au mois de décembre prochain.
Les ‘Deuches’ au rendez-vous. Cette étape d’Alès était le point de ralliement entre la caravane de la TransAfricaine Classic, partie de Paris jeudi et celle de la 2CV-Mehari Cup, partis de Cassis vendredi. Après une nuit ‘commune’ en parc fermé sur les quais d’Alès, tout le monde a pris la piste sur le circuit de Monteils. Un seul tour cependant pour les ‘Deuches’, emmenées par un Pierre Lartigue toujours aussi enthousiaste qui prirent les devants pour descendre vers Sète « La dernière fois que je suis parti à Dakar avec une Citroën rouge c’était en 1996… et j’ai gagné, souriait-il, l’air malicieux. Mais il est vrai qu’il ne s’agissait pas tout à fait la même voiture… »
Classic : Mautret-Roy en tête. Sylvain Mautret et Gabriel Roy (Nissan Patrol GR) ont pris la tête du classement général en catégorie Classic avant l’embarquement pour l’Afrique. Ils devancent le duo Audas-Leveneu (Toyota HDJ80) de 227 points et Dard-Paro (Toyota HDJ 80), lauréats en 2007, de 325 unités.
Historic : Mognier-Genovini. Il s’agit également d’habitués, Gréald Mognier et Thierry Genovini (Mercedes) devancent les Belges Declercq-Vuylsteke (VW Iltis) et la Mercedes 300 LSD de Sanchez-Morille en classement Historic.
Premier prix TOTAL pour Duboureau-Luans. Nous vous en parlions hier : pour avoir secouru André Ascione, en bien mauvaise posture sur la piste d’Olivet, Pascal Duboureau et Eic Luans se verront remettre le premier carnet de chèques carburant d’une valeur de 250 euros offert par TOTAL qui incite chaque équipage de la TransAfricaine Classic à faire le plein de convivialité durant le rallye.
Un ‘pinz’ direct à Sète. L’un des deux Pinzgauer, anciens véhicules 6×6 de l’armée suisse, engagé sur la TransAfricaine, a ‘chinté’ l’étape d’Alès pour rejoindre directement l’ensemble de a caravane sur le port de Sète. En effet, les deux Toyota HDJ 80 (n°202 et n°203) appartenant à la même équipe ayant connu des soucis de pompe à eau et de pompe à gasoil sur la descente entre Olivet et Alès, l’équipe emmenée par Jean-Paul Bigot a préféré assurer le coup en court-circuitant le deuxième SR afin de ne pas manquer le bateau pour l’Afrique.
Deux Chypriotes grâce à la télé. On pourrait s’interroger sur la présence d’un équipage chypriote au départ de cette TransAfricaine Classic 2008. Mais comment donc, ces deux-là ont-ils eu vent du plus grand rallye de régularité en Afrique ? « En 2006, j’ai vu l’images du rallye sur Motors TV, chez moi, près de Larnaca, explique ‘Mich’ Papageorgiou. Cela m’a donné l’envie de tenter l’aventure et j’ai mis un an et demi à rassembler le budget et à préparer la voiture que nous avons fait venir par bateau via Salerne, en Italie. On se prépare une sacrée aventure car nous n’avons jamais mis un pied en Afrique ! Mais je suis certain que notre expérience donnera des idées à certains de nos compatriotes, car chez nous le 4×4 est roi… »
Bravo… euh… les filles ! Engagé comme chaperon de l’équipage de princesses formé par Florence Dehaine et Eva Jearling (Land-Rover), Patrick ‘McGiver’ Juillet a bien failli se faire expulser du véhicule, ce matin au terme de la première boucle sur le circuit de Monteils. Une fois la ligne d’arrivée franchie, il lança, en effet, un joyaux ‘Bravo les gars !’ appuyé d’une bonne tape virile sur les épaules des ses équipières. Mais le duo féminin n’apprécia que modérément la réflexion. Comprenant très vite sa maladresse, McGiver bricola, sur le champs et avec les moyens du bord, un ‘Bravo les filles !’ bien plus à propos…
INTERVIEWS
Pascal Duboureau (Fra/Toyota FJ 45) : «Je n’ai pas eu beaucoup de mérites à m’arrêter pour aider André car la voiture s’est stoppée net lorsqu’elle a vu sa cousine en si mauvaise posture. Non, pour moi il est tout à fait normal de m’arrêter lorsque je vois quelqu’un en difficulté. Et surtout s’il s’agit d’un ami avec lequel j’ai déjà partagé cette aventure ! »
Patrick Zaniroli (Fra/Organisateur) : «Je suis particulièrement satisfait du déroulement de notre épreuve pour sa partie française qui constitue toujours l’aspect le plus délicat. Si la traversée en bateau se passe comme prévu, nous entrerons vraiment dans le vif du sujet à partir de lundi, lors du débarquement sur le sol africain. Les intempéries survenues au Maroc voici dix jours ne semblent pas devoir perturber les premières étapes de notre parcours.»
Lundi 17 novembre – Etape 4 : Tanger-Rich (479 km)
Un marathon pour entrer en Afrique
Au terme d’une traversée en bateau plus longue qu’initialement prévue, la caravane de la TransAfricaine Classic 2008 a débarqué en début de soirée au port de Tanger. C’est donc par une liaison de nuit de près de 500 kilomètres que les équipages ont entamé le volet africain de l’épreuve pour rallier, ce mardi au petit matin, le bivouac de Rich. Une véritable étape marathon qui n’est pas sans rappeler les premiers périples du genre organisés, à l’époque, par Thierry Sabine. Après avoir passé deux jours et deux nuits en mer à peaufiner leur road book et leurs stratégies en totale décontraction, les concurrents se préparent donc à passer une ‘nuit blanche’ avant d’aborder ce mardi matin le premier SR (secteur de régularité) dans les dunes de l’erg Chebbi à Merzouga.
À bord du Marrakech… express ! À bord du ‘Marrakech Express’ de la compagnie Commanav qui n’avait d’express que le nom, l’ambiance était au beau fixe. Briefings, initiations au GPS, road book à préparer ou simplement quelques parties de belote, chacun a passé le temps à reprendre des forces en vue des premières étapes africaines. L’occasion également, pour les équipages de la TransAfricaine Classic, de faire connaissance entre eux et de mieux connaître les concurrents de la 2CV-Mehari Cup qui ont rejoint la caravane voici deux jours à Alès. Tous le livrèrent également ce matin à un exercice d’évacuation organisé par l’équipage du bateau.
Cinq Dakar à trois. S’ils comptabilisent plus de 50 participations au Paris-Dakar, à eux trois ils totalisent cinq victoires sur l’épreuve mythique créée voici tout juste trente ans par Thierry Sabine. Claude Marreau, Pierre Lartigue et Patrick Zaniroli ont donc posé pour la postérité avant d’échanger, au coin du bar, leurs nombreuses expériences…
La révision du 242 est faite. Après avoir connu des ennuis moteur à Paris, Jean-Louis Hervieu et Patrick Bance (Toyota HDJ 80), ont encore dû faire une escale plus longue que prévue à Alès pour remplacer l’embrayage de leur véhicule. « Au moins, là on est certain que la révision du véhicule est faite avant d’entamer l’Afrique », philosophait Jean-Louis, à bord du Marrakech Express.
Fidèles à… FIDELIA. Cette année encore FIDELIA ASSISTANCE, spécialiste dans la prestation des opérations d’assistance aux biens et aux personnes assurera le service et le rapatriement médical sur cette TransAfricaine Classic. Avec l’expérience acquise sur les plus grands rallyes africains, FIDELIA sera présente sur le terrain avec quatre ‘Tango’ (voitures médicalisées) sur la piste, mais également un médecin en hélicoptère et un autre dans le camion balai fermant la piste.
Ah, si j’étais à Rich ! Avant la longue liaison de nuit entre Tanger et le bivouac de Rich, les équipages échafaudaient les plans les plus divers. Certains, dont les membres de la 2CV-Mehari Cup, envisageaient ainsi un détour de 80 kilomètres pour emprunter l’autoroute jusque Meknès afin de moins solliciter les hommes et la mécanique tout au long du parcours prévu en huit heures pour les plus rapides et en douze heures pour les plus lents.
Petit déj’ en place… À leur arrivée au petit matin à Rich, les concurrents de la TransAfricaine Classic 2008 étaient attendus par toute l’équipe de restauration de JDB, déjà en place depuis la veille pour un copieux petit déjeuner avant de reprendre la piste en direction de Tagounite.
La 202 par l’Aéropostale. Victimes d’un bris de pompe à eau puis de joint de culasse entre Olivet et Alès, Marie-Paule et Eric Hanneville (Toyota HJ70) ont volontairement manqué l’embarquement à bord du Marrakech Express afin de réparer leur véhicule dès lundi à Alès. Après une journée de mécanique, l’équipage du 202 devrait descendre par le goudron via l’Espagne et suivre ensuite la route de l’Aéropostale, sur la côte atlantique du Maroc, pour rejoindre le rallye, jeudi à hauteur de Tan Tan.
INTERVIEWS
Patrick Zaniroli (Fra/Organisateur) : « Les 12 heures de retard accumulées tout au long de la traversée entre Sète et Tanger nous ont contraint de neutraliser la première étape initialement prévue. Les concurrents auront donc à effectuer, en liaison, l’étape jusque Rich pour prendre le départ, selon le schéma prévu, en direction de Tagounite. Il s’agira d’une très longue journée pour tout le monde avec, en plat de résistance, les dunes de Merzouga… »
Sylvain Mautret (Fra/Nissan Patrol GR) : «Avec l’avance que nous possédons à la suite des deux étapes en France, nous allons pouvoir laisser l’initiative aux autres et veiller surtout à préserver la mécanique sur les premières étapes marocaines… »
Pierre Lartigue (Fra/Citroën 2CV) : «Cette traversée en bateau nous a permis de bien nous intégrer à la caravane. Pour nous, la liaison jusqu’à Rich sera déjà une véritable aventure puisque nous roulons un peu plus lentement que le reste du peloton. »
Mardi 18 novembre – Etape 5 : Rich-Tagounite (445 km)
Le marchand de sable habite Merzouga
Ceux qui s’étaient inscrits sur cette TransAfricaine Classic 2008 en espérant revivre l’ambiance et les difficultés des grands rallyes africains d’antan, en ont d’ores et déjà eu pour leur argent ! Après une liaison de près de 600 kilomètres, dans la nuit de lundi à mardi, les équipages, arrivés au petit matin au bivouac de Rich, ont enchaîné aujourd’hui avec une première étape particulièrement corsée. Bref, près de mille kilomètres d’une traite, sans repos, avec, au menu du jour, les dunes de l’erg Chebbi, suivies de près de 250 kilomètres d’une piste exigeante et parfois chaotique, flirtant avec la frontière algérienne pour atteindre finalement le bivouac de Tagounite.
À Rich, par vol de nuit ! Il était près de trois heures du matin ce mardi, lorsque les premiers équipages de la TransAfricaine Classic 2008 débarquaient au premier bivouac africain du rallye, dressé à Rich, à quelques encablures d’Er Rachidia après quelques 500 kilomètres de liaison. Pour certains, c’est au lever du jour que s’acheva ce périple au cœur des forêts de cèdres et des sommets enneigés du moyen Atlas avec des franchissements de cols à plus de 2.500m d’altitude et par des températures plongeant allègrement sous zéro ! Quelques heures plus tard, tout ce petit monde se retrouvait, cent cinquante kilomètres plus au sud, à l’heure de midi, dans la chaleur torride de l’erg Chebbi, non loin du village de Merzouga.
Audas, encore la poisse. Un an après avoir été contraint d’abandonner sa voiture en Mauritanie à quelques jours à peine de l’arrivée, Roger Audas a connu lundi la pire des mésaventures. Impatient d’en découdre enfin sur le sol africain, le pilote orléanais a été victime d’une rupture de colonne de distribution endommageant lourdement le moteur de son Toyota HDJ 80. Bloqué à Meknès, l’ami Roger attendait ‘Ali les bons tuyaux’ pour réparer et pouvoir rejoindre la caravane avant la journée de repos, vendredi à Dakhla.
2CV : un moteur et une boîte. Pour la caravane de la 2CV-Mehari Cup qui accompagne cette TransAfricaine Classic, les premières galères ont débuté dès l’arrivée au bivouac de Rich. Une boîte de vitesses cassée sur la ‘Deuche’ de Cazez-Sanchez et un moteur à remplacer sur l’une des deux Mehari : pour l’assistance de la caravane, le rallye a débuté sur les chapeaux de roues. Pour leur première journée en Afrique les 2CV ont rallié Merzouga en convoi pour déjeuner aux pieds des dunes ocre de l’erg Chebbi avant de rallier Tagounite, en début de soirée par le goudron.
Iltis en folies à Merzouga ! Ouvrant la voie, ce matin dans les dunes de Merzouga, les quatre VW Iltis engagées cette année par des équipages belges ont réalisé un véritable festival. Sauf peut-être celle de Patrick Marichal et Pierre Riga, victime d’un léger plantage et qui termina cette journée marathon avec des problèmes de rotule de direction, stoppée net à 9 km à vol d’oiseau du bivouac de Tagounite.
Bain de boue avant les dunes. Les fortes chutes de pluie de ces dernières semaines au Maroc, ont joué un bien vilain tour au plus distraits. N’ayant pas repéré d’emblée le CH de départ du premier SR (secteur de régularité) du jour dans l’erg Chebbi, Jacky Fossa et Pierre Leguil tentèrent de couper au plus court. Mal leur en prit car leur Mitsubishi Pajero s’embourba des quatre roues dans un lac…pas encore suffisamment asséché.
Les dunes et puis, et… puit ! Autre mésaventure du jour : celle survenue à Roger Levine et Jean-Michel Favey. Particulièrement heureux d’être sortis sans trop de mal des dunes de Merzouga l’équipage du Toyota HDJ 80 n° 243 s’offrit une marche arrière maladroite en sortie de SR, plongeant l’arrière de la voiture dans un puits… Heureusement sans mal, ni pour les hommes, ni pour la mécanique .. ni pour le puits.
Un guide pour la palmeraie. Pour nombre d’équipages, sortis la nuit tombée de l’étape du jour, l’arrivée sur Tagounite s’apparenta à un véritable casse-tête dans la palmeraie locale, transformée en véritable labyrinthe. Heureusement tous, ou presque, purent compter sur la collaboration de la population locale pour ce sortir cet ultime mauvais pas. En convois, guidés à pieds ou en mobilette, ils purent finalement sortir de ce dernier mauvais pas et goûter à un repos mille fois mérité.
INTERVIEWS
Florence Dehaine (Fra/Land-Rover) : « Il s’agissait de mes premières dunes, donc je n’étais pas stressée du tout. Pourtant, après le premier plantage, j’ai voulu céder le volant, mais Eva m’a poussée à continuer. Et tout s’est bien passé. Quelle sensation géniale, quelle extraordinaire poussée d’adrénaline ! Quelle chance aussi que nous ayons Patrick pour nous guider et nous épauler à chaque instant. Nous sommes novices et nous donc tout à apprendre. Il est un professeur magnifique… »
Gauthier van der Straten (Bel/Land-Rover) : « Nous vivons notre premier rallye de ce genre et, franchement l’aventure vaut vraiment le déplacement ! Aujourd’hui nous avons vécu une journée très éprouvante, mais même si nous n’avons pas roulé très vite avec notre Land-Rover, nous n’avons pas connu de grandes difficultés. Nicolas et moi sommes impatients de vivre la suite de l’aventure. »
Patrick Zaniroli (Fra/Organisateur) : « Je suis particulièrement fier de ce que l’ensemble des équipages a accompli lors des deux dernières journées. Les distances à absorber étaient importantes et les difficultés réelles. La grande majorité a pu rejoindre Tagounite et je m’en félicite. Tous ont d’ores et déjà réussi avec brio leur examen d’entrée. »
Mercredi 19 novembre – Etape 6 : Tagounite-Aït Ouabelli (389 km)
Tous… Chegaga de la TransAfricaine !
Du sable, des dunes, un chott et de la piste : la troisième étape marocaine de la TransAfricaine Classic 2008 conduisait les équipages aux portes de l’immensité saharienne. Au menu du jour : un crochet dans les dunes ocres de l’erg de Chegaga, un galop débridé sur le Lac Iriki et un ultime SR sur piste empierrée entre Tata et Aït Ouabelli, un village niché dans la roche aux confins de la frontière algérienne où chacun pouvait goûter à un repos bien mérité. Demain, la caravane mettra le cap à l’ouest en direction de la côte Atlantique pour faire escale à Tan Tan.
Antoine Sanchez, sans rotule… ni couchage. Victimes d’un bris de rotule de direction, hier sur l’étape menant à Tagounite, Antoine Sanchez et Philippe Morille ont heureusement pu réparer grâce à l’aide du team d’assistance Raid 23 de Pascal Patureau. En revanche, leur camion d’assistance ayant décidé de faire un ‘break’ dans un hôtel à Ouarzazate, l’équipage passa la nuit ‘tout nu’ sans couchage dans l’humidité froide du bivouac. Autant dire qu’ils étaient légèrement refroidis au petit matin…
Fossa… pas trop fissa. Jacky Fossa et Pierre Leguil ont passé une bonne partie de la journée à ne pas forcer la mécanique. En cause : une suspicion de problème de cardan sur leur Mitsubishi Pajero suite à un ensablement dans l’erg de Chegaga. Mais en vrais compétiteurs, ils se sont refusés à prendre la route d’assistance et ont mis un point d’honneur à effectuer tous les SR du jour quitte à lever le pied durant plus de 200 kilomètres.
La ratatouille de Pitavy. En bon sudiste qui se respecte, Thierry Pitavy est un spécialiste de la ratatouille. Depuis son arrivée au Maroc, le moteur de sa Mitsubishi Pajero ne tourne plus vraiment rond et l’équipage s’inquiète de voir monter le niveau d’huile. Quoi que, l’huile dans la ratatouille, c’est obligatoire non ?
Papa Marreau navigue. Une fois n’est pas coutume, Claude Marreau a accepté de s’assoire dans le baquet de droite lors de l’ultime SR du jour afin de soulager son fils Grégory, légèrement malade, ce matin, en début d’étape. Résultat des courses, deux minutes perdues dans le premier oued, heureusement rattrapé par l’agilité redoutable héritée de son légendaire papa…
Une Iltis sort en boîte. Pour les frères Claeys, la nuit de Tagounite fut toute blanche. En effet, l’équipage belge fut obligé de changer la boîte de vitesses de leur Iltis. Exténués ce matin, c’est par le goudron et en compagnie de la 2e voiture de leur team, que Willy et Eric ont rejoint le bivouac d’Aït Ouabelli…
Bigot perd du poids. En difficulté depuis le départ de cette TransAfricaine Classic avec un Pinzgauer bien trop chargé, Jean-Paul Bigot et Rafik Benazzouz ont profité de l’étape de mardi pour effectuer une première dépose humanitaire à Mtis, non loin de Merzouga. Au total, deux malles de cent kilos de matériel scolaire qui feront un paquet d’enfants heureux dans cette région reculée du Maroc.
2CV-Mehari Cup : ensablements à gogo. Pour leur première véritable étape sur piste, les concurrents de la 2CV-Mehari Cup ont vécu une journée pour le moins agitée. Plus téméraires que les autres, deux équipages tentèrent même la grande aventure au bord de l’erg de Chegaga. Et si tout se passa plutôt pas mal pour la ‘deuche’ des frères Weissner, il n’en fut pas de même pour la Mehari des frères Courbière, victime d’un nombre impressionnant d’ensablements…
Panasonic sur la TransAf’. Nouveau fournisseur officiel de la TransAfricaine Classic, Panasonic a équipé le team d’organisation des nouveaux Toughbook CF-52, des ordinateurs portables semi-durcis, servant au staff pour les tracés, mais aussi pour le calcul des résultats. Les équipages en pistes sont, quant à eux équipés des modèles ultra-durcis CF-19 et CF-30, conçus pour un usage dans des conditions extrêmes.
INTERVIEWS
Sylvain Mautret (Fra/Nissan Patrol GR) : « Ce matin, nous avons commis une petite erreur de navigation avant les dunes. Nous avons donc dû accélérer le rythme dans l’erg. Ensuite, dans le dernier SR du jour, nous nous sommes laissé embarquer dans un oued, à côté de la piste du rallye. Heureusement nous avons pu en sortir après quelques kilomètres. Il reste à espérer que nous n’avons pas manqué une arrivée. »
Paul Seguin (Fra/Mercedes) : « Quelle belle étape ! Nos deux camions se sont tellement bien bagarrés l’année dernière que nous avons décidé de remettre le couvert sur cette TransAfricaine 2008… en conservant les mêmes numéros. Nos équipiers se sont plantés dans l’erg aujourd’hui, mais nous avons eu du mal à trouver le point GPS d’entrée des dunes. Donc à l’arrivée, nous nous tenons vraiment de près ! »
Thierry Pitavy (Fra/Mitsubishi Pajero) : « Parfois le moteur tourne rond, mais je dois avouer que ce n’est pas souvent. L’an dernier déjà, nous avons connu des problèmes au Maroc et c‘est rebelote. J’espère que nous allons pourvoir réparer… »