Morocco Sand Express Merzouga – Merzouga

Après la dure journée d’hier et quelques heures de mécaniques pour certains teams dans la soirée, les affaires reprennent. Le jour se lève tout le monde s’étire et tâche d’oublier ses petits bobos ou la fatigue qui commence à se faire sentir.

Les premiers motards s’alignent tout près d l’hôtel Café du Sud. Nous sommes au pied des dunes de Merzouga, le fameux Erg Chebbi n’est qu’à quelques mètres, ça tombe bien car pour les participants du Morocco Sand Express, c’est direct dans le bac à sable. 8h, le premier motard s’élance et a la « chance » de pouvoir faire sa trace dans le sable vierge. La première dunette est passée, le voilà déjà à l’assaut des dunes. Il disparait un peu plus loin au passage d’une crête dans une gerbe de sable. C’est parti. Comme toujours les motards sont les premiers à s’élancer suivis, une quinzaine de minutes plus tard, par les autos et les SSV. Le moteur rageur du Toyota Hilux T1+ rugit et Romain Dumas part à son tour, suivi de la petite bande de concurrents. Les raideurs en balade seront les derniers à partir, tranquillement à leur rythme.

Pour les équipages de Loasis, le programme est un peu différent, pas de grandes dunes pour eux mais une belle étape quand même taillée sur mesure par Benoît Delmas, l’organisateur.

L’étape du jour fait 230 km, on commence donc par des dunes de Merzouga d’entrée de jeu, il y a un passage compliqué vers le milieu de l’Erg avec une belle montée. Après on enchaîne les dunes pendant 25 km. On reprend la piste sur un grand oued sur une trentaine de km avec un parcours assez amusant. Il va ensuite falloir se calmer lors des passages des palmeraies, avec des passages effondrés, si on passe à fond ça ne va pas aller. Ensuite on enchaîne sur les plateaux, les anciennes pistes du Dakar. Il va ensuite y avoir une piste de 10 km qui va taper sur les nerfs des concurrents. Cela enchaîne des montées des descentes, des montées des descentes à n’en plus finir et à gérer. De là, on reprend un bel oued de sable avec peu de traces sur une vingtaine de km. Le passage suivant est un peu montagneux avant d’attaquer une zone technique un peu « trialisante ». Ensuite on revient vers Merzouga avec des pistes rapides et techniques

Gilles Girousse Toyota HDJ 80 

Les pistes sont magnifiques, il n’y a aucune erreur de road book. Je peux souligner que pour les historiques les deux premiers jours ont été difficiles. Il y a du niveau en pilotage. On est parti 5ème, on était derrière, on a rattrapé le groupe de tête, j’ai voulu prendre une parallèle et j’ai pris une tranchée, j’ai arraché les accroches du capot et le nez de pont. J’ai démonté la transmission sous 45 ° en plein soleil. J’ai transpiré ! Mais j’ai pu repartir 45 minutes après, tout en deux roues motrices. Quelle aventure. On a bataillé et on doit être premier dans les 5. Les pistes depuis le début de la course, c’est royal. On voit que c’est un vrai homme de rallye raid qui a tracé ça. Il sait de quoi il parle, on sent qu’il comprend ce que c’est que de passer des heures dans une voiture sur les pistes.  
Tout le monde s’entraide c’est top. Il y a ici des gens qui ont fait le Dakar et tout le monde joue le jeu. Les voitures sont hétéroclites sur Loasis mais c’est bon enfant. On se met un peu la pression pour essayer de passer devant mais en plus on a trouvé des sponsors avec Japauto, Euro 4×4 parts et Koni et quelques autres. 
Ca fait une bonne équipe pour mettre en avant des véhicules historiques.  On a envie de continuer avec Loasis. On verra pour la suite.

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